Putting Bryson DeChambeau

Le putting de Bryson DeChambeau, vainqueur de l’US Open

Bryson DeChambeau fait beaucoup parler de lui depuis son arrivée sur le circuit professionnel. Qualifié parfois de « pro ingénieur » avec son choix de clubs à longueur unique dans un premier temps, ses longues routines d’analyse, l’évolution de son physique plus récemment. On aime ou on déteste, il n’en reste pas moins un grand champion actuel.

On parle moins de son putting qui est pourtant un secteur de jeu qu’il a depuis longtemps cherché à optimiser. Passé entre les mains de Mike Schy, spécialiste de la lecture des greens, instructeur formé à des principes PuttingZone et Vector Putting, Bryson DeChambeau n’a cessé d’explorer toutes les pistes de la performance, de son expérimentation de différentes techniques au réglage de ses putters. Une recherche constante dans un souci de performance optimale. Outre une technique d’étalonnage du dosage (core putt) et une méthode mathématique d’analyse des pentes, Bryson DeChambeau optimise sa technique par un mouvement en ligne pourtant qualifié d’impossible par de nombreux spécialistes grâce à une compréhension précise du fonctionnement du corps basée sur des faits anatomiques.

Un putting qui a répondu présent sur les difficiles greens de l’US Open.

Un jeu inesthétique, mais terriblement efficace. Il se révèle être un grand joueur

Il est parfaitement possible d’avoir un mouvement en ligne "droit" et que ce n’est pas moins naturel qu’un mouvement en arc. Il suffit d'adopter pour cela la position adéquate et l'utilisation cohérente de la biomécanique appropriée.

Hasskhal a écrit:Il est parfaitement possible d’avoir un mouvement en ligne "droit" et que ce n’est pas moins naturel qu’un mouvement en arc. Il suffit d'adopter pour cela la position adéquate et l'utilisation cohérente de la biomécanique appropriée.

Il faut nous en dire plus...

Naturo, ooh là, il y'a énormément à dire sur le sujet

Tout ce qu'il fait, c'est certainement parfaitement étudié et justifié. S'il a réussi à légitimer le putting on line, tant mieux.
Cela étant, cela me fait juste très mal au yeux.
Cela donne une impression d'inconfort et de mécanisation à l'extrême.
C'est très certainement juste une impression, mais je ne prends aucun plaisir à le regarder putter.

Cela rentre et il gagne, et pas que grâce à son drive (pareil, j'ai les vertèbres qui se déchaussent quand je le vois driver), donc c'est certainement très valable, mais je n'aime pas du tout.

greg a écrit:c'est certainement très valable, mais je n'aime pas du tout.

On parle de golf ou de danse ?

greg a écrit:Tout ce qu'il fait, c'est certainement parfaitement étudié et justifié. S'il a réussi à légitimer le putting on line, tant mieux.
Cela étant, cela me fait juste très mal au yeux.
Cela donne une impression d'inconfort et de mécanisation à l'extrême.
C'est très certainement juste une impression, mais je ne prends aucun plaisir à le regarder putter.

Cela rentre et il gagne, et pas que grâce à son drive (pareil, j'ai les vertèbres qui se déchaussent quand je le vois driver), donc c'est certainement très valable, mais je n'aime pas du tout.

Il me fait éteindre la télé à lui tout seul... C’est bon pour mon sommeil, c bien...

Perso, ce qui m'indispose plus chez lui, c'est sa lenteur à jouer, l'analyse n'excuse pas tout, notamment de doubler les 40 sec autorisées.
Mais il est loin d'être le seul.

Laurent Jockschies a écrit:Le putting de Bryson DeChambeau, vainqueur de l’US Open

Bryson DeChambeau fait beaucoup parler de lui depuis son arrivée sur le circuit professionnel. Qualifié parfois de « pro ingénieur » avec son choix de clubs à longueur unique dans un premier temps, ses longues routines d’analyse, l’évolution de son physique plus récemment. On aime ou on déteste, il n’en reste pas moins un grand champion actuel.

On parle moins de son putting qui est pourtant un secteur de jeu qu’il a depuis longtemps cherché à optimiser. Passé entre les mains de Mike Schy, spécialiste de la lecture des greens, instructeur formé à des principes PuttingZone et Vector Putting, Bryson DeChambeau n’a cessé d’explorer toutes les pistes de la performance, de son expérimentation de différentes techniques au réglage de ses putters. Une recherche constante dans un souci de performance optimale. Outre une technique d’étalonnage du dosage (core putt) et une méthode mathématique d’analyse des pentes, Bryson DeChambeau optimise sa technique par un mouvement en ligne pourtant qualifié d’impossible par de nombreux spécialistes grâce à une compréhension précise du fonctionnement du corps basée sur des faits anatomiques.

Un putting qui a répondu présent sur les difficiles greens de l’US Open.

Pas impossible mais beaucoup plus difficile à réaliser.
Cela étant, Bryson qui, dans un premier temps voulait putter avec un "side saddle puter", face au trou et aisément , dans ce cas, totalement en ligne, mais ce qui lui a été bizarrement refusé par l'USGA, adopte là la même méthode que pour son swing aux fers, celle de "Golfing Machine" qui est d'une absolue rationalité sur le plan théorique : moins il y a d'arc, moins il y a de risque de frapper la balle avec la mauvaise direction du chemin.