Les Pros, le Golf, le Rêve et la Réalité

Certains d'entre vous le savent, j'aime un peu le golf et j'écris un peu sur le sujet.

je suis en train de préparer un thème d'articles sur les Pros, français dans un premier temps.

Quelques uns ont déjà donné leur accord.

le principe est que les pros racontent l'évolution entre le premier club touché et le premier Grand Prix qui est l'axe de mon blog.

j'ai déjà préparé un lot de questions "types" afin que l'on puisse, nous autres amateurs, s'identifier aux pros quand ils étaient à "notre" niveau.

Si je viens vous raconter cela, c'est parce que j'ai peut être oublié une ou plusieurs questions importantes alors voilà:

Quelles seraient les choses que vous voudriez savoir sur les pros quand ils étaient dans la période entre le premier club touché et le premier Grand Prix.

je suis tout ouïe  

Le sujet est il à ce point inintéressant à vos yeux pour que vous soyez le seul des 4 forums que je fréquente à ne donner aucune proposition après que 30 membres aient lu le sujet?

A quel moment, dans leur tête, ont-ils décidé qu'ils deviendraient Tour PRO ?
Et quel était leur niveau à ce moment ?

Sur quel circuit jouent les PROs qui t'ont déjà donné leur accord ?

Challenge, Alps et Européen

Salut Jérôme,

Oui c'est une super initiative! j'y aurais pas pensé et j'aime bien le concept. Bon je ne suis pas sûr de pouvoir l'appliquer à moi. les pros avaient certainement un autre rythme d'entrainement, d'autres aptitudes, d'autres "budgets cours de golf"...etc

mais je lirai ton article avec beaucoup d'intérêt!!! mais j'aimerais bien connaître avec le recul ce qu'ils pensent de ces années là et ce qu'ils auraient modifiés s'ils devaient tout refaire aujourd'hui (nouvelles connaissances, nouvelle technologie, compétences plus pointue des pros...etc)

Merci

jmtiger3 a écrit:A quel moment, dans leur tête, ont-ils décidé qu'ils deviendraient Tour PRO ?
Et quel était leur niveau à ce moment ?

Le fameux déclic, oui cela fait partie des questions en effet, mais j'ajouterai le niveau merci

chichtaballe a écrit:j'aimerais bien connaître avec le recul ce qu'ils pensent de ces années là et ce qu'ils auraient modifiés s'ils devaient tout refaire aujourd'hui (nouvelles connaissances, nouvelle technologie, compétences plus pointue des pros...etc)

Merci

qu'auraient ils changé s'ils le pouvaient, oui bien ça

Ce qui m'interesserait moi ça serait surtout les changements dans leur tête du passage amateur à pro mais là c'est pas le sujet du coup...

J'ai une question pour finir qui est sur cette idée, un peu comme les étudiants qui sortent des grandes écoles et découvrent la réalité du monde du travail.

Et le niveau financier, des potes pros j'en ai un paquet, il gagnent 700 euros par an...

Gamine je ne citerai pas le nom, assez connu aujourd'hui, on se cotisait dès qu'il partait en tournoi dans mon club, je me souviens pour une compet en Italie je lui avais donné 20 francs, il bouffait au Mc Do.

A quel moment ont-ils compris que la longueur des coups ne leur serait plus un problème, et que c'est l'extrême précision de leurs coups vers le green et des approches qui allait leur faire passer un énorme cap ensuite ?

Ont-ils déjà été tentés de tricher quand ils étaient jeunes, notamment à cause d'un écart entre niveau souhaité et niveau atteint à un moment donné ? (ya prescription bien sûr)

Christophe a écrit:A quel moment ont-ils compris que la longueur des coups ne leur serait plus un problème, et que c'est l'extrême précision de leurs coups vers le green et des approches qui allait leur faire passer un énorme cap ensuite ?

pas mal ça, le début de la sagesse

Ont-ils déjà été tentés de tricher quand ils étaient jeunes, notamment à cause d'un écart entre niveau souhaité et niveau atteint à un moment donné ? (ya prescription bien sûr)

????t'es bizarre toi parfois  

Quel est le rythme d'entraînement pour devenir pro? Quel niveau de connaissances ont ils sur le swing de golf ?

  

Quelle fut la chose la plus facile et difficile à appréhender lors de leur passage ou accession sur le circuit ?

Rea a écrit:Quel niveau de connaissances ont ils sur le swing de golf ?

  

Tu peux préciser ta pensée Réa?
une connaissance sur la technique en général ou une connaissance sur leur swing et leur technique en particulier?

Mister Gratte a écrit:Quelle fut la chose la plus facile et difficile à appréhender lors de leur passage ou accession sur le circuit ?

On rejoint la question d'Agathe ou tu penses à quelque chose en particulier?

Jérôme a écrit:

Rea a écrit:Quel niveau de connaissances ont ils sur le swing de golf ?

  

Tu peux préciser ta pensée Réa?
une connaissance sur la technique en général ou une connaissance sur leur swing et leur technique en particulier?

Beaucoup de bon joueurs jouent bien avec un niveau de connaissances minimum sur le swing de golf et d'autres ne cessent d'essayer d'approfondir la technique .
On pourrait dire: faible, moyen , bon et excellent .

  

Jérôme a écrit:

Mister Gratte a écrit:Quelle fut la chose la plus facile et difficile à appréhender lors de leur passage ou accession sur le circuit ?

On rejoint la question d'Agathe ou tu penses à quelque chose en particulier?

Je fais référence à Victor Dubuisson et ses "problèmes" pour gérer les greens PGA, la longueur des trous (Alps vs EPGA par ex), l'ambiance sur les tournois. En savoir un peu plus sur leur vie de tous les jours.
c'est en dehors des clous ?

Ok Réa, je l'avais compris comme ça donc pas de malentendu. Bonne question en effet, voir le pourcentage de joueurs qui sait faire et ne se demande pas forcément pourquoi et les autres qui veulent maîtriser aussi leur technique intellectuellement parlant.
c'est ça?

Mister Gratte, on est un peu loin du thème mais dans la conclusion, oui je peux demander si le circuit pro en terme de difficultés du parcours a demandé beaucoup de travail d'adaptation en effet.

Jérôme a écrit:

Christophe a écrit:A quel moment ont-ils compris que la longueur des coups ne leur serait plus un problème, et que c'est l'extrême précision de leurs coups vers le green et des approches qui allait leur faire passer un énorme cap ensuite ?

pas mal ça, le début de la sagesse

Ont-ils déjà été tentés de tricher quand ils étaient jeunes, notamment à cause d'un écart entre niveau souhaité et niveau atteint à un moment donné ? (ya prescription bien sûr)

????t'es bizarre toi parfois  

je te voyais bien poser la question, pourtant...

C'est que tu me connais bien mal, je suis allergique à la tricherie dans toutes ses formes.

je ne disais pas ça par rapport à toi très cher, mais par rapport à eux. Pas facile de parler tricherie avec des pros... surtout d'évoquer leur éventuelle tentation...

Je crois que leur demander serait déjà l'insinuer et leur manquer de respect, je dis cela de mon point de vue.
un souvenir récent et marquant fut le premier trou de l'*open de France de Thomas Levet cette année.
Double bogey au 10.

il arrive sur le green en reg+1, marque sa balle, attend son tour, pose sa balle et relève sa marque pour jouer un putt pas compliqué.
il adresse sa balle, se relève avec un air dégouté sous le regard étonné de ses partenaires et demande un arbitre.
il ratera le putt.

plus tard sur le parcours, il me raconte que sans qu'il ait touché la balle, elle avait bougé et comme il l'avait adressée....

personne ne l'avait vu sauf lui.

il s'est quand même prit la pénalité.

je suis admiratif de ce respect des règles et de l'étiquette qui donne à se sport une certaine grandeur.

Vaut-il mieux être un bon putteur, un bon férailleur ou un bon driveur ?

Jérôme a écrit:Je crois que leur demander serait déjà l'insinuer et leur manquer de respect, je dis cela de mon point de vue.

décidément tu mets du temps à me comprendre aujourd'hui....
bien entendu qu'il ne faut pas la poser comme ça, ce qui m'intéresse c'est de savoir si la pression du résultat, quand tout un club, une région attend de toi des merveilles parce que tu es annoncé comme un excellent golfeur futur champion, ne les a pas fait parfois hésiter (ce qui serait humain mais bien entendu condamnab) ? L'ont-ils vu au cours de leur progression sur d'autres joueurs ? Le futur de rêve strass paillettes qui attend le golfeur qui réussit au haut niveau ne peut-il pas rendre un peu maboul quand on n'y est pas encore mais pas loin ?
Si tu veux tu déconnectes ça de la triche, qui est une façon de mabouliser dans mon esprit, et tu étends à

"Face au brouzouf potentiel en vue et à la pression même inconsciente de vos proches, vous est-il arrivé de stresser à vous en rendre malade sur la route vers le tout haut niveau, causant une période sans à cause de cela avant de finalement apprendre à la gérer ? Avez-vous jamais connu ce type de pression en pleine progression" ?

là
d'accord j'enlève triche qui était un exemple mais mal choisi j'en conviens...

Par quelles fautes techniques ils sont passés et comment ils ont réussi à s'en débarrasser?

Quelles sont les images (pensées) qu'ils utilisent?

Est-ce qu'ils avaient une réelle idée de ce qu'ils allaient devoir mettre en oeuvre pour aller vers leur but?
Qu'est-ce qui les a le plus: surpris, dérangé, déçu...
Est-ce qu'ils ont fait le pas pour le sport ou pour le potentiel financier?

Birdy a écrit:Est-ce qu'ils avaient une réelle idée de ce qu'ils allaient devoir mettre en oeuvre pour aller vers leur but.

à mon avis c'est même cette prise de conscience qui en a fait abandonner certains

Tu parles de Pro, mais il y a 2 catégories qu'on ne peut confondre : les pros qui gagnent de l'argent sur les circuits et ceux qui gagnent de l'argent en donnant des cours.
Ce ne sont pas forcément les mêmes qualités
Et puis il y a ceux qui voulaient jouer sur le circuit et qui se sont rendu compte qu'ils seraient plus efficaces en coach ( qualités pédagogiques, connaissances techniques sur la mecanique du swing, curiosité intellectuelle....)
Il serait intéressant de tracer ce déclic là aussi....

j'ai un très bon exemple avec les frères Lorenzo Vera avec qui je discute et travaille beaucoup

Excellente initiative !

Moi j'en ai une : grosso modo, en terme de charges de travail (% ou heures), combien de temps passent-ils au putting ? au petit jeu ? au grand jeu ? sur le parcours ? avec le coach ? en salle de sport ?
Pour donner une idée de ce que représente la compartimentation de leur charge d'entraînement... et poser les jalons pour les jeunes qui liront ton article (et donc donner du grain à moudre aux coachs (forcément ma question est intéressée !!!)) et aussi pour rétablir ou consolider quelques (fausses) croyances sur l'entraînement des Touring.

J'imagine que beaucoup de ces pros ont commencé jeune, et donc sont passés par les interligues, les championnats de france jeune, les structures ligues et fédé, voire les pôles...

Je serai intéressé par savoir comment ils ont gérés, et ou quels ont été leurs choix, entre s'entrainer seul ou avec son pro de club, et s'entrainer via les instances, ligues, fédé, pôles, filières haut niveau.

Pour ceux qui ont fait ce dernier choix, quels ont été les apports, et à quoi n'auraient ils pas pensé s'ils étaient restés en mode solo ?

Je pense qu'il y a vraiment des différences de parcours entre les purs produits fédé, et les electrons libres genre gary stal, et autres...

Y'a quand même de moins en moins de "purs produits fédé" et pour cause, nos meilleurs amateurs qui sont "éligibles" pour le Pôle France (donc post-bac) choisissent une carrière universitaire aux Etats-Unis ...
Si tu prends le top 10 actuel du mérite amateur : Brun, Stalter, Perez, Sciot-Siegrist, Sordet, Beaucousin et Barjon sont en université américaine.
La même chose chez les filles.

Nos meilleurs jeunes se forment aux Etats-Unis désormais une fois le bac en poche.

je note je note !!!!  

Font ils une préparation physique spécifique et combien de temps y consacrent ils?

Quelle est leur degré de confiance en eux même? Pensent ils au fond d'eux même "je sais que je suis le meilleur"...

Chocko a écrit:Y'a quand même de moins en moins de "purs produits fédé" et pour cause, nos meilleurs amateurs qui sont "éligibles" pour le Pôle France (donc post-bac) choisissent une carrière universitaire aux Etats-Unis ...
Si tu prends le top 10 actuel du mérite amateur : Brun, Stalter, Perez, Sciot-Siegrist, Sordet, Beaucousin et Barjon sont en université américaine.
La même chose chez les filles.

Nos meilleurs jeunes se forment aux Etats-Unis désormais une fois le bac en poche.

Il me semble que les filles avaient au moins 10 ans d'avance sur ce type de progression. Ma nièce va bientôt en faire partie...