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Suffit-il d'avoir été athlète de haut niveau pour devenir entraîneur de haut niveau ?
Re: Mérite réflexion...
C'est un vaste débat, et qui existe aussi dans le golf à un niveau moindre : est-on meilleur Pro de club avec une expérience de joueur sur le circuit ?
Il n'existe aucune règle générale dans ce domaine.
Un de nos plus célèbres entraîneur Français, Jean-CLaude Perrin, spécialiste de l'entraînement physique auprès de nos plus grands champions en athlétisme, a été aussi durant quelques années entraîneur pour l'équipe de France de saut à la perche. Contacté par les athlètes, il répondit "Il y a un problème, je ne sais pas sauter à la perche !" La réponse vînt alors, je crois, de Thierry Vigneron, futur médaillé à Los Angeles et futur grand champion, qui lui dit : "Ce n'est pas grave, on va vous apprendre !"
Au golf, l'entraîneur le plus célèbre aujourd'hui reste David Leadbetter dont la carrière de véritable star de l'enseignement débuta le jour où un futur joueur célèbre poussa la porte de son modeste Pro Shop dans un lointain pays d'Afrique. David Leadbetter était un joueur modeste, mais il aspirait à devenir le meilleur enseignant, travaillant énormément, voyageant beaucoup, ne ratant aucun congrès d'enseignement, aucune formation, aucune intervention, sacrifiant pour cela ses temps d'enseignement et donc ses revenus, ne pouvant parfois se payer une chambre d'hôtel, dormant dans une modeste voiture de location...
La qualité d'un entraîneur ne se limite pas à son classement en compétition. Il y a de multiples facteurs à prendre en compte, avec au premier plan, les qualités d'Homme.
Laurent Jockschies
Pro-enseignant, consultant Golf Magazine, conseiller pédagogique, collaborateur de Gary Wiren (Premier Directeur enseignement et recherche de l'USPGA)
Il n'existe aucune règle générale dans ce domaine.
Un de nos plus célèbres entraîneur Français, Jean-CLaude Perrin, spécialiste de l'entraînement physique auprès de nos plus grands champions en athlétisme, a été aussi durant quelques années entraîneur pour l'équipe de France de saut à la perche. Contacté par les athlètes, il répondit "Il y a un problème, je ne sais pas sauter à la perche !" La réponse vînt alors, je crois, de Thierry Vigneron, futur médaillé à Los Angeles et futur grand champion, qui lui dit : "Ce n'est pas grave, on va vous apprendre !"
Au golf, l'entraîneur le plus célèbre aujourd'hui reste David Leadbetter dont la carrière de véritable star de l'enseignement débuta le jour où un futur joueur célèbre poussa la porte de son modeste Pro Shop dans un lointain pays d'Afrique. David Leadbetter était un joueur modeste, mais il aspirait à devenir le meilleur enseignant, travaillant énormément, voyageant beaucoup, ne ratant aucun congrès d'enseignement, aucune formation, aucune intervention, sacrifiant pour cela ses temps d'enseignement et donc ses revenus, ne pouvant parfois se payer une chambre d'hôtel, dormant dans une modeste voiture de location...
La qualité d'un entraîneur ne se limite pas à son classement en compétition. Il y a de multiples facteurs à prendre en compte, avec au premier plan, les qualités d'Homme.
Laurent Jockschies
Pro-enseignant, consultant Golf Magazine, conseiller pédagogique, collaborateur de Gary Wiren (Premier Directeur enseignement et recherche de l'USPGA)
et oui....
On demande à l'entraîneur d'avoir d'autres qualités, la première étant la pédagogie, et ne serait-ce pas celle là qui englobe le tout ?
On demande à un entraîneur de haut niveau des qualités de :
Motivateur, organisateur, de plannifier les entraînements, les périodes de repos, d'être un puit d'informations, d'avoir une maîtrise de l'environnement, et des techniques, d'être un brin psychologue, de s'investir dans le temps, de préparer, de faciliter, de sublimer...
Les qualités donc de l'entraîneur de haut niveau ne sont pas les mêmes que celle du joueur de haut niveau néanmoins, si l'entraîneur a connu le haut niveau comme joueur il pourra alors mieux ressentir et expliquer les problèmes à ses joueurs...l'empathie...capitale. :bball: Sans avoir connu pour lui , il devra alors compenser par plus de travail de recherche et d'écoute auprès des joueurs.
Il est vrai que dans le golf un joueur de haut niveau a du mal à enseigner car la pédagogie demande de l'altruisme, l'inverse des qualités naturelles du joueur qui lui doit surtout être centré sur lui-même.
"Avoir été" permet quand même d'avoir une vision plus claire de ce qu'il est préférable de "faire" et de ce qu'il faut "faire ressentir", cela permet de faire prendre des raccourcis aux élèves (qui ont eux aussi différents objectifs).
Pour être "entraîneur expert" il faut 10 ans de pratique délibérée, comme il a fallu 10 ans pour être joueur de haut niveau. Passer de l'un à l'autre n'est donc pour moi que possible mais dans la progressivité. A aussi faire valoir dans le temps et dans la joie de faire les choses.
Michel T
On demande à un entraîneur de haut niveau des qualités de :
Motivateur, organisateur, de plannifier les entraînements, les périodes de repos, d'être un puit d'informations, d'avoir une maîtrise de l'environnement, et des techniques, d'être un brin psychologue, de s'investir dans le temps, de préparer, de faciliter, de sublimer...
Les qualités donc de l'entraîneur de haut niveau ne sont pas les mêmes que celle du joueur de haut niveau néanmoins, si l'entraîneur a connu le haut niveau comme joueur il pourra alors mieux ressentir et expliquer les problèmes à ses joueurs...l'empathie...capitale. :bball: Sans avoir connu pour lui , il devra alors compenser par plus de travail de recherche et d'écoute auprès des joueurs.
Il est vrai que dans le golf un joueur de haut niveau a du mal à enseigner car la pédagogie demande de l'altruisme, l'inverse des qualités naturelles du joueur qui lui doit surtout être centré sur lui-même.
"Avoir été" permet quand même d'avoir une vision plus claire de ce qu'il est préférable de "faire" et de ce qu'il faut "faire ressentir", cela permet de faire prendre des raccourcis aux élèves (qui ont eux aussi différents objectifs).
Pour être "entraîneur expert" il faut 10 ans de pratique délibérée, comme il a fallu 10 ans pour être joueur de haut niveau. Passer de l'un à l'autre n'est donc pour moi que possible mais dans la progressivité. A aussi faire valoir dans le temps et dans la joie de faire les choses.
Michel T
Re: Mérite réflexion...
j'ai été dans une école il y a fort longtemps, du coté de Coëtquidan où un monsieur en kaki avec des petites barrettes sur les épaules m'a dit très sagement:
"le meilleur soldat ne fait pas forcément le meilleur officier"
je crois que cela s'adapte à bien des domaines...
"le meilleur soldat ne fait pas forcément le meilleur officier"
je crois que cela s'adapte à bien des domaines...
Re: Mérite réflexion...
Pour parler de l'expérience d'un Monsieur qui m'est très très cher, qui m'a beaucoup apporté d'un point de vue personnel, l'exemple de Claude Fauquet est assez révélateur également.
Claude n'a jamais été un nageur de très haut niveau, après un CREPS qui lui ouvre les portes de l'éducation nationale (prof de sports donc), il passe ses diplômes d'entraineur de club ... Il se forge une solide réputation de formateur, de meneur d'hommes, élargit ses connaissances, se forme au fil des ans ...
Quelques années plus tard, il devient entraineur des équipes de France ... C'est à Barcelone en 1992, le fait de coacher Catherine Plewinski y est pour beaucoup.
En 1996, au sortir des JO d'Atlanta catastrophiques pour la natation française (aucune médaille, 2 finales "A") il décide de remettre à plat le mode de sélection, il impose les fameux "minimas". Beaucoup le prennent pour un fou, l'Equipe est sceptique, il devient vite la cible de nombreuses critiques ... Lui croit dur comme fer aux vertus des "minimas" ... Sa conviction est qu'il vaut mieux 8 nageurs potentiellement médaillables que 32 en ballade avec le coq français sur le coeur ... 12 années plus tard, les JO de Pékin marquent comme une apogée de la natation française ... Et Claude se retire, pour aujourd'hui prendre la place de "second" à l'INSEP ...
Tout cela pour dire qu'un modeste "professeur de sports passionné de natation" a sû relever une natation française moribonde avec une détermination quotidienne pendant 12 ans, une conviction insubmersible (ce qui est normal pour un nageur !!), une capacité de meneur d'hommes (et de femmes) comme rarement j'ai connu (MT s'en rapproche parfois), et SURTOUT une volonté de toujours apprendre au contact des autres, une ouverture sur le monde, les méthodes qui lui auront permis de devenir, selon moi, le semblable d'un Aimé Jacquet au football, ou d'un Yannick Noah (coach) au tennis ...
Claude n'a jamais été un nageur de très haut niveau, après un CREPS qui lui ouvre les portes de l'éducation nationale (prof de sports donc), il passe ses diplômes d'entraineur de club ... Il se forge une solide réputation de formateur, de meneur d'hommes, élargit ses connaissances, se forme au fil des ans ...
Quelques années plus tard, il devient entraineur des équipes de France ... C'est à Barcelone en 1992, le fait de coacher Catherine Plewinski y est pour beaucoup.
En 1996, au sortir des JO d'Atlanta catastrophiques pour la natation française (aucune médaille, 2 finales "A") il décide de remettre à plat le mode de sélection, il impose les fameux "minimas". Beaucoup le prennent pour un fou, l'Equipe est sceptique, il devient vite la cible de nombreuses critiques ... Lui croit dur comme fer aux vertus des "minimas" ... Sa conviction est qu'il vaut mieux 8 nageurs potentiellement médaillables que 32 en ballade avec le coq français sur le coeur ... 12 années plus tard, les JO de Pékin marquent comme une apogée de la natation française ... Et Claude se retire, pour aujourd'hui prendre la place de "second" à l'INSEP ...
Tout cela pour dire qu'un modeste "professeur de sports passionné de natation" a sû relever une natation française moribonde avec une détermination quotidienne pendant 12 ans, une conviction insubmersible (ce qui est normal pour un nageur !!), une capacité de meneur d'hommes (et de femmes) comme rarement j'ai connu (MT s'en rapproche parfois), et SURTOUT une volonté de toujours apprendre au contact des autres, une ouverture sur le monde, les méthodes qui lui auront permis de devenir, selon moi, le semblable d'un Aimé Jacquet au football, ou d'un Yannick Noah (coach) au tennis ...
Nicolas Lecoutre-
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Date d'inscription : 06/01/2006
Re: Mérite réflexion...
Michel TEICHET a écrit:On demande à l'entraîneur d'avoir d'autres qualités, la première étant la pédagogie, et ne serait-ce pas celle là qui englobe le tout ?
On demande à un entraîneur de haut niveau des qualités de :
Motivateur, organisateur, de plannifier les entraînements, les périodes de repos, d'être un puit d'informations, d'avoir une maîtrise de l'environnement, et des techniques, d'être un brin psychologue, de s'investir dans le temps, de préparer, de faciliter, de sublimer...
Les qualités donc de l'entraîneur de haut niveau ne sont pas les mêmes que celle du joueur de haut niveau néanmoins, si l'entraîneur a connu le haut niveau comme joueur il pourra alors mieux ressentir et expliquer les problèmes à ses joueurs...l'empathie...capitale. :bball: Sans avoir connu pour lui , il devra alors compenser par plus de travail de recherche et d'écoute auprès des joueurs.
Il est vrai que dans le golf un joueur de haut niveau a du mal à enseigner car la pédagogie demande de l'altruisme, l'inverse des qualités naturelles du joueur qui lui doit surtout être centré sur lui-même.
"Avoir été" permet quand même d'avoir une vision plus claire de ce qu'il est préférable de "faire" et de ce qu'il faut "faire ressentir", cela permet de faire prendre des raccourcis aux élèves (qui ont eux aussi différents objectifs).
Pour être "entraîneur expert" il faut 10 ans de pratique délibérée, comme il a fallu 10 ans pour être joueur de haut niveau. Passer de l'un à l'autre n'est donc pour moi que possible mais dans la progressivité. A aussi faire valoir dans le temps et dans la joie de faire les choses.
Michel T
Je réfléchissais après mon exemple ci-dessus un peu plus profondément sur le sujet ... Je n'avais pas lu encore la réponse de Michel, mais elle résume quasi-parfaitement ma pensée.
En effet, l'entraineur de haut niveau n'est bien souvent qu'une RESSOURCE pour ses joueurs. En d'autres termes, il ne fait que gérer quotidiennement des "produits finis", les préparer mentalement, gérer des égos, gérer des conflits ... Ses qualités doivent donc dépasser la seule notion technico-tactique pure.
L'aura d'un (ancien) sportif de haut niveau ne peut être qu'une valeur ajoutée, mais elle n'est pas la condition primordiale à une réussite dans le métier d'entraineur (de coach ou de manager).
Un des plus grands entraineurs de football actuels, José Mourinho, a en ce sens un parcours assez atypique. Modeste joueur amateur au Portugal, il a tout d'abord fait un début de carrière en qualité d'adjoint dans les plus grands clubs (Barcelone avec feu Bobby Robson et Louis Van Gaal). De chacun de ses "supérieurs" il a sû prendre, intégrer et désormais faire siennes les connaissances qu'il lui manquait ... De Van Gaal il disait : "Van Gaal est un perfectionniste absolu. S'il veut que la zone d'entrainement fasse 62,8m de large, il fallait ABSOLUMENT qu'elle fasse 62,8m de large car cette mesure précise avait une importance fondamentale dans la tenue de la séance ... Ce que je prenais pour un délire parano voire mégalo était en fait un perfectionnisme sans faille, qui subjuguait les joueurs et l'encadrement technique...". Mourinho ne s'est pas construit sur un palmarès anthologique de joueur, il s'est construit une réputation en menant des joueurs à la victoire (Porto en LdC), en communiquant comme jamais un entraineur de football ne l'avait fait avant, en n'hésitant pas à bousculer ses joueurs ...
Comme le dit Michel, l'entraineur de haut niveau est un CATALYSEUR ... Par sa capacité à motiver, à gérer, à planifier, à analyser, à critiquer, à innover, à rechercher ... Choses que n'ont pas à faire les joueurs, ces derniers n'ayant à se concentrer que sur le jeu, l'implication dans le jeu et le résultat.
Il y a enfin un domaine primordial que doit maitriser un entraineur de haut niveau, c'est celui de la COMMUNICATION. On le voit actuellement en France avec un sélectionneur arrogant, suffisant et moralisateur, ses carences en communication (au sein de son groupe comme avec les différents médias) sont un frein à la performance collective...
"Communiquer est un don naturel ... Cultivons le" comme le disait un célèbre slogan publicitaire de France Télécom
Nicolas Lecoutre-
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Date d'inscription : 06/01/2006
Re: Mérite réflexion...
et comme disait Maitre Capello, souvenons nous toujours que communiquer veut dire "mettre en commun".....
Re: Mérite réflexion...
Oui communiquer ...... Une vaste question .....
DZARDEN-
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Citation favorite : Christophe Colomb a traversé l’Atlantique en 1492. Vu la distance c’est un bon score.
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Re: Mérite réflexion...
DZARDEN a écrit:Oui communiquer ...... Une vaste question .....
n'est ce pas...
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Salut mon sanglier préféré
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Re: Mérite réflexion...
Michel TEICHET a écrit:On demande à l'entraîneur d'avoir d'autres qualités, la première étant la pédagogie, et ne serait-ce pas celle là qui englobe le tout ?
La pédagogie n'engloba pas tout, mais à mon avis c'est une qualité intrinsèque indispensable pour devenir un très bon entraîneur de haut niveau ou un très bon enseignant et cela quelque soit la matière ou la discipline.
La clé réside dans la capacité à délivrer un message qui doit permettre au joueur ou à l'élève de l'intégrer pour le restituer dans la pratique de sa discipline.
C'est comme le management, on peut être un excellent manager sans être un expert du métier réalisé par son équipe.
Sans avoir une liste en tête je crois qu'il existe de nombreux exemples d'entraîneurs qui n'ont jamais pratiqué leur sport à un très haut niveau et qui connaissent la réussite dans leur discipline.
A contrario combien de N°1 dans leur domaine sont devenus des entraîneurs reconnus ? Peu à mon avis, en tous cas je n'ai pas d'exemples qui me viennent à l'esprit. Peut être parce que les Number One sont focalisés et centrés d'abord sur leur propre personne (qualité des très grand) je rejoins le propos de Michel sur l'Altruisme.
Partant de ce postulat de pré disposition pédagogique, vient après l'acquisition de techniques qui permettront d'adapter de cibler le travail d'entraîneur et d'optimiser ses facultés de pédagogue, mais ce ne sont que des outils au service de l'entraîneur.
bonnyv-
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Citation favorite : Il y a une solution...Cherche !!
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: Mérite réflexion...
Laurent Blanc, Didier Dechamps.. entre autresbonnyv a écrit:
A contrario combien de N°1 dans leur domaine sont devenus des entraîneurs reconnus ? Peu à mon avis, en tous cas je n'ai pas d'exemples qui me viennent à l'esprit. Peut être parce que les Number One sont focalisés et centrés d'abord sur leur propre personne (qualité des très grand) je rejoins le propos de Michel sur l'Altruisme.
gerardvin-
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Citation favorite : Don't drink water, fishes make love in it...
Date d'inscription : 25/08/2007
Re: Mérite réflexion...
Pour Didier Deschamps, il était déjà un catalyseur en équipe de France en étant un capitaine impressionnant. En milieu de terrain, ses capacités pour assurer le lien attaquants, défenseurs étaient impressionnantes. Il a toujours été plus un collectif qu'un individuel, un meneur d'hommes... d'où à mon avis son talent d'entraineur.
Poyoloco-
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Age : 38
Ville : Bordeaux
Index : 16,1
Citation favorite : Three lousy shots and one brilliant shot can still make par...
Date d'inscription : 18/06/2009
Re: Mérite réflexion...
Dans la relation entraîneur-sportif un élément dérerminant est le crédit que le second accorde au premier. Ce capital confiance est sans doute très difficile et long à construire et demande des qualités de charisme et de persuasion de la part de l'entraîneur. Il est alors certain que ses résultats passés au plus haut niveau soient un racourci appréciable, un coup de pouce, pour construire ce capital et imposer le respect.
Re: Mérite réflexion...
gerardvin a écrit:Laurent Blanc, Didier Dechamps.. entre autresbonnyv a écrit:
A contrario combien de N°1 dans leur domaine sont devenus des entraîneurs reconnus ? Peu à mon avis, en tous cas je n'ai pas d'exemples qui me viennent à l'esprit. Peut être parce que les Number One sont focalisés et centrés d'abord sur leur propre personne (qualité des très grand) je rejoins le propos de Michel sur l'Altruisme.
joueurs altruistes, CQFD
Re: Mérite réflexion...
AMHA,
S'il est question de Golf, et donc de sport individuel, l'entraineur de haut niveau doit avoir des très bonnes compétences dans les domaines suivants :
motivation
mental
technique
tactique
communication
organisation
planification des entraînements
pédagogie
capacité à réévaluer rapidement et constamment si on est sur le bon chemin
...
Tout en sachant faire progresser son (ou ses) joueurs en particulier, qui ont chacun leur particularité, leur personnalité, leur force et leur faiblesse...
Et donc pour revenir à la question initiale,
le joueur est un joueur de haut niveau, et le fait de l'avoir été, facilite sa propre crédibilité (comme l'a très bien dit Minor), mais ne garantit en rien l'ensemble des autres qualités...
S'il est question de Golf, et donc de sport individuel, l'entraineur de haut niveau doit avoir des très bonnes compétences dans les domaines suivants :
motivation
mental
technique
tactique
communication
organisation
planification des entraînements
pédagogie
capacité à réévaluer rapidement et constamment si on est sur le bon chemin
...
Tout en sachant faire progresser son (ou ses) joueurs en particulier, qui ont chacun leur particularité, leur personnalité, leur force et leur faiblesse...
Et donc pour revenir à la question initiale,
le joueur est un joueur de haut niveau, et le fait de l'avoir été, facilite sa propre crédibilité (comme l'a très bien dit Minor), mais ne garantit en rien l'ensemble des autres qualités...
jmtiger3-
Nombre de messages : 9352
Age : 59
Ville : bordeaux
Index : 4 ( WHS )
Citation favorite : Feel it and just Do it
Date d'inscription : 26/01/2007
Re: Mérite réflexion...
Et de plus, l'entraineur doit susciter la confiance de son joueur, qui doit donc être persuadé qu'il a raison de suivre la voie montrée par l'entraineur...
jmtiger3-
Nombre de messages : 9352
Age : 59
Ville : bordeaux
Index : 4 ( WHS )
Citation favorite : Feel it and just Do it
Date d'inscription : 26/01/2007
Re: Mérite réflexion...
gerardvin a écrit:Laurent Blanc, Didier Dechamps.. entre autresbonnyv a écrit:
A contrario combien de N°1 dans leur domaine sont devenus des entraîneurs reconnus ? Peu à mon avis, en tous cas je n'ai pas d'exemples qui me viennent à l'esprit. Peut être parce que les Number One sont focalisés et centrés d'abord sur leur propre personne (qualité des très grand) je rejoins le propos de Michel sur l'Altruisme.
J'avais pensé à eux, mais l'un et l'autre évoluent au sein d'un staff, comment mesurer leur véritable talent de pédagogue ? y a-t-il une corrélation entre leur compétence d'entraîneur et les résultats de l'équipe ? Sont ils de bons entraîneurs ou des entraîneurs bien entourés?
Je ne suis pas certain que les entraîneurs de sport Co étaient le sujet abordé par Michel.
D'un autre côté ils ont pris cette voie quand d'autres plus illustres ont probablement renoncé sciemment à cette reconversion. L Blanc et D. Deschamps possèdent certainement cette fibre de pédagogue. D'ailleurs pendant leur période d'activité je crois savoir que leur implication dans l'équipe était très forte.
bonnyv-
Nombre de messages : 3061
Age : 62
Ville : Bougival
Index : 24.8
Citation favorite : Il y a une solution...Cherche !!
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: Mérite réflexion...
En effet (et sans trahir le respect que je dois à l'expression que chacun fait de ce qu'il ressent) je pense que tout est question de cadre et de degré de capacité. Il y a des "petits" coachs et des "grands".. Certains pourront résoudre des "petits" bobos, et d'autres des trucs maousse costauds super balaises..
En fait il n'y a pas de règles à mon sens.. Expérimenter est pour moi la seule règle qui existe pour devenir ou pas. Allez, pour dissiper l'impression d'aigreur que je ne souhaite pas donner, je me résume
De mon point de vue ,..les coachs on besoin d'être avant de savoir faire (pour une question évidente de congruence). il y a sûrement plusieurs parcours possibles pour être un bon coach, et peut-être même qu'on peut être bon d'abord à 30 ans puis mauvais ensuite à 50ans ???!!! (oui je déconne enfin je sais plus.. .)
- l'inspiration 5 % et la transpiration 95 % pourquoi pas, comme dit l'autre il faut ramer sans s'arrêter, on ne sait pas quand on va réussir à accrocher le bon courant en cours de séance.
- mais je reste très impressionné par Jay Brunza qui parlait d'approche centrée sur l'élève (puis la personne) pour signifier qu'il ne voyait plus un Cet un E mais deux humains, dont un au moins aurait très envie d'aider l'autre, au point d'être prêt à s'asseoir auprès de lui de façon à regarder ensemble le Problème posé.
En fait il n'y a pas de règles à mon sens.. Expérimenter est pour moi la seule règle qui existe pour devenir ou pas. Allez, pour dissiper l'impression d'aigreur que je ne souhaite pas donner, je me résume
De mon point de vue ,..les coachs on besoin d'être avant de savoir faire (pour une question évidente de congruence). il y a sûrement plusieurs parcours possibles pour être un bon coach, et peut-être même qu'on peut être bon d'abord à 30 ans puis mauvais ensuite à 50ans ???!!! (oui je déconne enfin je sais plus.. .)
- l'inspiration 5 % et la transpiration 95 % pourquoi pas, comme dit l'autre il faut ramer sans s'arrêter, on ne sait pas quand on va réussir à accrocher le bon courant en cours de séance.
- mais je reste très impressionné par Jay Brunza qui parlait d'approche centrée sur l'élève (puis la personne) pour signifier qu'il ne voyait plus un Cet un E mais deux humains, dont un au moins aurait très envie d'aider l'autre, au point d'être prêt à s'asseoir auprès de lui de façon à regarder ensemble le Problème posé.
AP- Nombre de messages : 319
Age : 61
Date d'inscription : 12/06/2008
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