Putting: encore un mythe

Rappel du premier message :

Encore un mythe qui s'écroule.
J'ai regardé la finale Fedex avec notamment, comme objectif, de regarder les lignes de putt.
Eh bien, pour les putts ratés présentant une pente, j'affirme que 80% de ce que j'ai vu étaient ratés SOUS le trou.
Et pour le cas de TW, il n'était pas loin de 100% ! Au contraire de son putting il y a quelques années.
Alors qu'on ne me remplisse plus les oreilles avec le côté pro et le côté amateur.
Des amateurs, j'vous dis.

Répéter beaucoup construit l'expérience qui est une réflexion sur l'action. C'est le mode d'apprentissage le plus commun au putting.
Ce mode d'apprentissage permet à un joueur de s'exprimer "quand tout va bien", c'est à dire lorsqu'il se trouve dans la "zone", ou lorsque sa routine évite les pensées intérieures négatives.
Mais dès que le joueur n'est pas, pour une raison ou une autre, dans la zone, dans ses routines, dans la reconnaissance des situations vécues, il ne sait que faire car il n'a pas de démarche consciente fiable sur les différentes opérations à mettre en oeuvre, sur les ressources réelles à utiliser. C'est le cas de Tiger, Phil, Rory... et beaucoup d'autres. Ils ne savent juste pas comment faire   Ils ne jouent que par "habitude".

Le pro du Tour est en général quelqu'un ultra doué et qui ignore beaucoup du sport qu'il pratique y compris les règles.
Il commence à peine à avoir un driver adapté à son swing grâce aux essais sur trackman.

  

Merci LJ.

Je comprends mieux : en fait, en "caricaturant", ils ont beaucoup de talent, répètent beaucoup, et donc leur body knows ... lorsque tout va bien.
Mais c'est un peu comme si ils ne savaient pas efficacement (et consciemment) se remettre à bien putter quand ça va mal, alors qu'ils savent se remettre à taper (au grand jeu) correctement en suivant une démarche "rationnelle".
En un mot, ils puttent "le feu" lorsque tout va bien ... mais ils ne savent pas pourquoi !

jmtiger3 a écrit:Merci LJ.

Je comprends mieux : en fait, en "caricaturant", ils ont beaucoup de talent, répètent beaucoup, et donc leur body knows ... lorsque tout va bien.
Mais c'est un peu comme si ils ne savaient pas efficacement (et consciemment) se remettre à bien putter quand ça va mal, alors qu'ils savent se remettre à taper (au grand jeu) correctement en suivant une démarche "rationnelle".
En un mot, ils puttent "le feu" lorsque tout va bien ... mais ils ne savent pas pourquoi !

OUI !!!!!

Laurent Jockschies a écrit:Répéter beaucoup construit l'expérience qui est une réflexion sur l'action. C'est le mode d'apprentissage le plus commun au putting.
Ce mode d'apprentissage permet à un joueur de s'exprimer "quand tout va bien", c'est à dire lorsqu'il se trouve dans la "zone", ou lorsque sa routine évite les pensées intérieures négatives.
Mais dès que le joueur n'est pas, pour une raison ou une autre, dans la zone, dans ses routines, dans la reconnaissance des situations vécues, il ne sait que faire car il n'a pas de démarche consciente fiable sur les différentes opérations à mettre en oeuvre, sur les ressources réelles à utiliser. C'est le cas de Tiger, Phil, Rory... et beaucoup d'autres. Ils ne savent juste pas comment faire   Ils ne jouent que par "habitude".

Une autre option non négligeable serait de travailler sur les "pourquoi" je sors de la zone.
Parce que même le meilleur élève putting zone peut se perdre s'il est intérieurement titillé la où ça lui fait mal.

On entend parler de aiming point, putting zone, neurosciences, ... mais jamais rien sur la connaissance de soi.
A croire que le psycho-émotionnel n'a aucun impact sur le golf et que s'en occuper est une perte de temps...

allez, un autre mythe ? Toe hang, face balanced … Tiens, j’ai déjà entendu ça quelque part  

Avec un message au passage : réglez votre technique avant le fitting du putter… Tiens, j’ai déjà entendu ça aussi quelque part