Masters 2023 : le putting de Jon Rahm

Tout a mal commencé pour Jon Rahm au putting au premier tour.
Trois roules de suite beaucoup trop rapides, beaucoup trop agressives pour un 4 putts sur le premier trou.
Faire 4 putts d’entrée ça calme. C’est exactement ce qui s’est produit pour Jon Rahm. Le dosage dès cet instant est devenu le point fort de son putting à Augusta. Plus aucun putt agressif, une vitesse maîtrisée.

Son putting a néanmoins été moins bon que sa moyenne personnelle :
5 fois 3 putts sur les 4 tours ce qui représente une moyenne de 1,25 3 putts par tour contre une moyenne de 0,54 3 putts par tour pour l’ensemble de sa saison 2022/23.

Koepka a mieux putté que lui en moyenne, mais au 4e tour Koepka a clairement perdu 4 coups au putting par rapport à Rahm, qui malgré 4 erreurs importantes de lecture a su garder sa maîtrise des vitesses de roule avec aucun 3 putts pour un total de 29 putts (1,61 putts par trou) contre 33 pour Koepka (1,83 putts par trou).
La maîtrise du dosage l’a emporté. Des vitesses prudentes, des premiers putts parfois courts et placés pour éviter les 3 putts. Cela a suffit pour Jon Rahm.
Dosage d’abord, dosage toujours, éviter les 3 putts au lieu de tenter les 1 putts.

J’observe et suis les performances de Jon Rahm au putting depuis 2017, en fait depuis qu’il jouait à mes côtés sur un puttinggreen en préparation d’un tournoi. Un putting intelligent, sensible, une posture naturelle, un grip main gauche solide, une main droite sensible. Un mouvement simple avec des angles de bras qui évoluent droit sur leur plan, sans créer de mouvement de rotation. Simple et logique.