Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
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Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Pour rebondir sur l’évocation de la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort » dans un précédent dossier, je vous propose d’en découvrir l’inventeur, l’abbé dominicain Henri Louis Didon, né le 17 mars 1840, et décédé le 13 mars 1900,
„Nous ne voulons pas des fainéants ou des hypocrites. Notre but est de former des hommes dignes de ce nom. Que ceux qui ne veulent pas travailler se retirent.“
C’est ainsi que l’abbé Didon s’adressa à ses élèves lorsqu’il prit la direction de son établissement à Arcueil. Il fut un des premiers prieurs à ouvrir son école aux sports athlétiques et à intégrer le sport dans l’éducation. Il prouvait ainsi son influence bénéfique sur le caractère et la morale de ses élèves.
Le but essentiel de Didon était d’aider l’enfant à devenir un homme, actif et responsable.
Pour lui, l’éducation était le moyen d’aider la nature humaine à devenir indépendante. Il était contre l’opinion répandue qu’il fallait former l’homme en brisant son propre caractère et sa propre individualité. Il dit aux parents de ses élèves : „[...] si vous préférez les systèmes d’éducation passive, n’oubliez pas leur insuffisance, et souvenons-nous qu’il y a plus de gloire à former un homme libre et de forte initiative que cent hommes dociles et incapables de se conduire eux-mêmes.“
Il était pour une intégration du sport dans les horaires scolaires parce qu’il lui permettait d’atteindre ses buts éducatifs. Le sport était un moyen d’éducation, et non un but en soi. L’effort physique était pour lui la base de tous les efforts. Le cerveau humain n’était sain que s’il pouvait commander à un corps vigoureux et énergique.
Par les compétitions, Didon n’essayait pas de former des athlètes, mais avait l’intention de développer la volonté de ses élèves, ce qu’il considérait comme la qualité la plus importante. La volonté, c’est-à-dire l’endurance et l’effort sur soi devaient permettre aux élèves de lutter jusqu’à la victoire, ce qui aurait pour conséquence de développer la combativité et l’amour de la compétition. Ces sports athlétiques devaient donc contribuer à lutter contre l’angoisse, la lâcheté et la paresse.
La paresse corporelle était pour Didon aussi un signe de la paresse morale.
Pour gagner les compétitions contre les autres écoles, les élèves d’Arcueil s’unissaient et luttaient tous ensemble : „Les sports, en groupant la jeunesse pour un but qui répond à sa nature, à son besoin de mouvement, rapprochent les individus et préparent les bons groupements dans l’école.“
Par le sport, les jeunes apprenaient à se comporter dans leur vie future de citoyen. Didon leur disait : „Allez au combat, battez bien l’adversaire, et, quand vous reviendrez ayant remporté la victoire, avec un rayon de gloire sur le front, vous travaillerez mieux.“
La victoire leur permettait de s’adonner à leurs études avec plus d’enthousiasme et augmentait l’auto-estime, ce qui les encourageait à rechercher de nouvelles épreuves. Didon, convaincu qu’une victoire était le but de tous, disait même que les garçons forts étaient bons et honnêtes, parce qu’ils n’avaient pas besoin de tromper, et au contraire, que les faibles, ne pouvant pas gagner par leurs propres qualités, étaient souvent des fourbes puisqu’ils essayaient de remporter la victoire par la ruse ou par le mensonge.
Le but que tout élève voulait et devait viser, c’était la victoire absolue. Aller plus vite, plus haut, plus fort que l’autre. La deuxième place était, comme dans les Jeux Olympiques de l’Antiquité, négligeable. Se satisfaire d’un rang inférieur ne correspondait pas à une ambition saine et humaine. Il proclama : „Etre le premier plutôt que le subordonné, - n’importe où.“
Il aimait aussi citer César : „Plutôt le premier dans cette bicoque que le second à Rome.“
Pour Didon, l’aspiration vers la perfection de toutes les capacités humaines était la spécificité de l’humanité.
L’homme, faible et impuissant lors de sa naissance, devait développer et s’approprier toutes ses capacités. Dieu avait donné à l’homme la possibilité de devenir de plus en plus fort, intelligent et puissant, il lui avait „ouvert un champ sans limites“
En 1891 Didon, donna à ses élèves la devise „citius, altius, fortius“ qui fut déclarée devise olympique en 1894.
L’éducation consistait à s’ébattre dans des jeux sportifs, en même temps qu’à s’adonner à des études. Le sport, le domaine du corps, se réfère à „fortius“. Les études littéraires et scientifiques, le domaine de l’esprit, se réfèrent à „citius“. Le domaine de l’âme enfin, représenté par le rituel sacré, correspond à „altius“, le chemin qui mène à Dieu. Un homme complet était donc un homme qui avait su réaliser l’harmonie entre toutes ses facultés, intellectuelles, physiques et spirituelles et qui cherchait toujours à les améliorer.
Il revendiquait de ses élèves l’ambition de tirer d’eux tout ce qu’ils pouvaient donner et d’atteindre sans arrêt à tout le développement possible, c'est-à-dire de s’approcher au maximum de leurs limites et donc de la perfection. Battre un record était secondaire. Ainsi, un échec pouvait se transformer en victoire personnelle.
Sa devise exprime la quête d’un record individuel et implique l’amélioration constante. En même temps elle n’exclut pas l’aspiration vers le record absolu et la victoire sur l’adversaire. Remarquons que Didon insistait en ce que jamais des valeurs telles que l’honnêteté ne devaient être sacrifiées pour remporter la victoire : „Vouloir renverser son adversaire coûte que coûte n’est certes pas chrétien.“
Les thèmes du discours de Didon n’ont rien perdu de leur actualité. Les professeurs d’éducation physique ne travaillent pas seulement le corps de leurs élèves mais qu’ils arrivent aussi, et plus que dans les autres matières scolaires, à éduquer les valeurs morales fondamentales.
Le sport est l’unique matière scolaire qui peut développer toutes les facultés de l’homme : corporelles, intellectuelles et morales.
„Nous ne voulons pas des fainéants ou des hypocrites. Notre but est de former des hommes dignes de ce nom. Que ceux qui ne veulent pas travailler se retirent.“
C’est ainsi que l’abbé Didon s’adressa à ses élèves lorsqu’il prit la direction de son établissement à Arcueil. Il fut un des premiers prieurs à ouvrir son école aux sports athlétiques et à intégrer le sport dans l’éducation. Il prouvait ainsi son influence bénéfique sur le caractère et la morale de ses élèves.
Le but essentiel de Didon était d’aider l’enfant à devenir un homme, actif et responsable.
Pour lui, l’éducation était le moyen d’aider la nature humaine à devenir indépendante. Il était contre l’opinion répandue qu’il fallait former l’homme en brisant son propre caractère et sa propre individualité. Il dit aux parents de ses élèves : „[...] si vous préférez les systèmes d’éducation passive, n’oubliez pas leur insuffisance, et souvenons-nous qu’il y a plus de gloire à former un homme libre et de forte initiative que cent hommes dociles et incapables de se conduire eux-mêmes.“
Il était pour une intégration du sport dans les horaires scolaires parce qu’il lui permettait d’atteindre ses buts éducatifs. Le sport était un moyen d’éducation, et non un but en soi. L’effort physique était pour lui la base de tous les efforts. Le cerveau humain n’était sain que s’il pouvait commander à un corps vigoureux et énergique.
Par les compétitions, Didon n’essayait pas de former des athlètes, mais avait l’intention de développer la volonté de ses élèves, ce qu’il considérait comme la qualité la plus importante. La volonté, c’est-à-dire l’endurance et l’effort sur soi devaient permettre aux élèves de lutter jusqu’à la victoire, ce qui aurait pour conséquence de développer la combativité et l’amour de la compétition. Ces sports athlétiques devaient donc contribuer à lutter contre l’angoisse, la lâcheté et la paresse.
La paresse corporelle était pour Didon aussi un signe de la paresse morale.
Pour gagner les compétitions contre les autres écoles, les élèves d’Arcueil s’unissaient et luttaient tous ensemble : „Les sports, en groupant la jeunesse pour un but qui répond à sa nature, à son besoin de mouvement, rapprochent les individus et préparent les bons groupements dans l’école.“
Par le sport, les jeunes apprenaient à se comporter dans leur vie future de citoyen. Didon leur disait : „Allez au combat, battez bien l’adversaire, et, quand vous reviendrez ayant remporté la victoire, avec un rayon de gloire sur le front, vous travaillerez mieux.“
La victoire leur permettait de s’adonner à leurs études avec plus d’enthousiasme et augmentait l’auto-estime, ce qui les encourageait à rechercher de nouvelles épreuves. Didon, convaincu qu’une victoire était le but de tous, disait même que les garçons forts étaient bons et honnêtes, parce qu’ils n’avaient pas besoin de tromper, et au contraire, que les faibles, ne pouvant pas gagner par leurs propres qualités, étaient souvent des fourbes puisqu’ils essayaient de remporter la victoire par la ruse ou par le mensonge.
Le but que tout élève voulait et devait viser, c’était la victoire absolue. Aller plus vite, plus haut, plus fort que l’autre. La deuxième place était, comme dans les Jeux Olympiques de l’Antiquité, négligeable. Se satisfaire d’un rang inférieur ne correspondait pas à une ambition saine et humaine. Il proclama : „Etre le premier plutôt que le subordonné, - n’importe où.“
Il aimait aussi citer César : „Plutôt le premier dans cette bicoque que le second à Rome.“
Pour Didon, l’aspiration vers la perfection de toutes les capacités humaines était la spécificité de l’humanité.
L’homme, faible et impuissant lors de sa naissance, devait développer et s’approprier toutes ses capacités. Dieu avait donné à l’homme la possibilité de devenir de plus en plus fort, intelligent et puissant, il lui avait „ouvert un champ sans limites“
En 1891 Didon, donna à ses élèves la devise „citius, altius, fortius“ qui fut déclarée devise olympique en 1894.
L’éducation consistait à s’ébattre dans des jeux sportifs, en même temps qu’à s’adonner à des études. Le sport, le domaine du corps, se réfère à „fortius“. Les études littéraires et scientifiques, le domaine de l’esprit, se réfèrent à „citius“. Le domaine de l’âme enfin, représenté par le rituel sacré, correspond à „altius“, le chemin qui mène à Dieu. Un homme complet était donc un homme qui avait su réaliser l’harmonie entre toutes ses facultés, intellectuelles, physiques et spirituelles et qui cherchait toujours à les améliorer.
Il revendiquait de ses élèves l’ambition de tirer d’eux tout ce qu’ils pouvaient donner et d’atteindre sans arrêt à tout le développement possible, c'est-à-dire de s’approcher au maximum de leurs limites et donc de la perfection. Battre un record était secondaire. Ainsi, un échec pouvait se transformer en victoire personnelle.
Sa devise exprime la quête d’un record individuel et implique l’amélioration constante. En même temps elle n’exclut pas l’aspiration vers le record absolu et la victoire sur l’adversaire. Remarquons que Didon insistait en ce que jamais des valeurs telles que l’honnêteté ne devaient être sacrifiées pour remporter la victoire : „Vouloir renverser son adversaire coûte que coûte n’est certes pas chrétien.“
Les thèmes du discours de Didon n’ont rien perdu de leur actualité. Les professeurs d’éducation physique ne travaillent pas seulement le corps de leurs élèves mais qu’ils arrivent aussi, et plus que dans les autres matières scolaires, à éduquer les valeurs morales fondamentales.
Le sport est l’unique matière scolaire qui peut développer toutes les facultés de l’homme : corporelles, intellectuelles et morales.
Folgan-
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Age : 55
Ville : Massy
Citation favorite : Ab imo pectore
Date d'inscription : 18/10/2005
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Cet article soigné est superbe, j'ai pris le temps de le lire today.
Je ferai mes commentaires prochainement. Merci Folgan !
Je ferai mes commentaires prochainement. Merci Folgan !
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Très bel article, et la dernière phrase mérite de figurer dans les B.O.
Le sport permet de ressentir le bonheur et le plaisir que nous apporte la maîtrise d'une compétence, d'un geste. Ce qui est commun à tous les êtres humains et presque dès la naissance avec le plaisir fonctionnel.
Le sport permet de ressentir le bonheur et le plaisir que nous apporte la maîtrise d'une compétence, d'un geste. Ce qui est commun à tous les êtres humains et presque dès la naissance avec le plaisir fonctionnel.
danyzuko-
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Age : 52
Ville : L'aigle
Index : 18,3
Citation favorite : am stram gram...
Date d'inscription : 20/03/2006
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Folgan
Le sport est un formidable facteur d'équilibre et véhicule des valeurs universelles. Serai-je la même personne aujourd'hui sans le sport pratiqué depuis mon enfance ?
danyzuko a écrit:Très bel article, et la dernière phrase mérite de figurer dans les B.O.
Le sport est un formidable facteur d'équilibre et véhicule des valeurs universelles. Serai-je la même personne aujourd'hui sans le sport pratiqué depuis mon enfance ?
bonnyv-
Nombre de messages : 3061
Age : 62
Ville : Bougival
Index : 24.8
Citation favorite : Il y a une solution...Cherche !!
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Folgan,
Dis donc, n'en rie pas, je découvre cet Henri Didon...
Je viens de lire ton article, il est très intéressant, on peut tout à fait élargir ses dires au-delà du sport, dans toute quête que l'on peut avoir, qu'elle soit personnelle, profesionnelle,....
Mon cher papa étant enseignant sportif , je m'en vais lui relayer ce sujet, qui ne manquera pas de lui plaire.
Dis donc, n'en rie pas, je découvre cet Henri Didon...
Je viens de lire ton article, il est très intéressant, on peut tout à fait élargir ses dires au-delà du sport, dans toute quête que l'on peut avoir, qu'elle soit personnelle, profesionnelle,....
Mon cher papa étant enseignant sportif , je m'en vais lui relayer ce sujet, qui ne manquera pas de lui plaire.
Babaldo-
Nombre de messages : 170
Age : 48
Ville : Suresnes
Index : 31.5
Citation favorite : Même un chemin de mille lieues commence par un pas.
Date d'inscription : 17/10/2007
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Joli article de Folgan sur Didon qui nous donne comme valeurs l'engagement , la volonté de gagner , le fait de donner le meilleur de soi même .
J'y mettrai un bémol sur "seule la victoire compte" . Ceci ne doit pas être pris stricto sensus mais doit engendrer en amont et pendant l'évement la volonté de gagner et pour cela se donner les moyens de cette victoire ( entrainement , ambition , mental ) . Ceci afin de donner le meilleur de soi même .
Ensuite qu' il y ait victoire ou défaite cela n'a pas d'importance , ces défaites sont même souvent des moments importants pour préparer les futures victoires
J'y mettrai un bémol sur "seule la victoire compte" . Ceci ne doit pas être pris stricto sensus mais doit engendrer en amont et pendant l'évement la volonté de gagner et pour cela se donner les moyens de cette victoire ( entrainement , ambition , mental ) . Ceci afin de donner le meilleur de soi même .
Ensuite qu' il y ait victoire ou défaite cela n'a pas d'importance , ces défaites sont même souvent des moments importants pour préparer les futures victoires
Dernière édition par Ringeval le Mer 5 Mar 2008 - 19:03, édité 1 fois
Ringeval-
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Ville : ozoir
Index : 17.7
Citation favorite : Ne jamais remettre au lendemain ce que l'on peut remettre au surlendemain
Date d'inscription : 29/08/2006
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Ringeval a écrit:Joli article de Folgan sur Didon qui nous donne comme valeurs l'engagement , la volonté de gagner , le fait de donner le meilleur de soi même .
J'y mettrai un bémol sur "seule la victoire compte" . Ceci ne doit pas être pris stricto sensus mais doit engendrer en amont et pendant l'évement la volonté de gagner et pour cela se donner les moyens de cette victoire ( entrainement , ambition , mental ) . Ceci afin de donner le meilleur de soi même .
Ensuite qu' il y ai victoire ou défaite cela n'a pas d'importance , ces défaites sont même souvent des moments importants pour préparer les futures victoires .
Tout-à-fait d'accord!
J'ajouterai même que quiconque n'a jamais connu l'échec ne peut savourer pleinement sa victoire.
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
c'est ce qui m'a intéressé : s'habituer à l'effort pour gagner en sport, et plus largement dans tous les domaines : considérer l'effort comme inhérent au succès.Babaldo a écrit:...on peut tout à fait élargir ses dires au-delà du sport...
j'avais lu sur un autre forum la remarque d'un gars médecin auquel les parents demandent des dispenses pour le sport pour leur gamin...genre "le sport ne sert à rien"...éducation moderne on va dire ...
Folgan-
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Age : 55
Ville : Massy
Citation favorite : Ab imo pectore
Date d'inscription : 18/10/2005
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
bonjours
Que dire de plus! à FOLGAN. Un ideal de vie......ect.
salut BEEBOP
Que dire de plus! à FOLGAN. Un ideal de vie......ect.
salut BEEBOP
beebop-
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Ville : baleyssagues
Index : 8
Citation favorite : un mauvais depart n empeche pas le par
Date d'inscription : 02/11/2007
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Merci Folgan pour cet article. J'ai du coup fait des recherches sur le net pour mieux connaitre ce bonhomme fort atypique et intéressant.
Personne assez extraordinaire s'il en est, il a fréquenté Flaubert, Maupassant, Coubertin, et eut Sacha Guitry comme élève.
Il n'en reste pas moins assez ambivalent, car ses préceptes vont un peu à l'encontre de la philosophie catholique (et particulièrement pour un Dominicain) dont il est un fervent représentant.
Personne assez extraordinaire s'il en est, il a fréquenté Flaubert, Maupassant, Coubertin, et eut Sacha Guitry comme élève.
Il n'en reste pas moins assez ambivalent, car ses préceptes vont un peu à l'encontre de la philosophie catholique (et particulièrement pour un Dominicain) dont il est un fervent représentant.
Invité- Invité
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
"Si on ne fait pas tout pour être le Premier, le devenir ou le rester, on ne devient pas le deuxième, on tombe fatalement le dernier".
Maréchal Liautey
Un maréchal de la 1ère guerre et un Curé de la même époque ... même style de devises !
Article intéressant, j'ai noté pour ma part l'explication de celle des jeux olympiques que j'interprétais plus prosaiquement ...
Maréchal Liautey
Un maréchal de la 1ère guerre et un Curé de la même époque ... même style de devises !
Article intéressant, j'ai noté pour ma part l'explication de celle des jeux olympiques que j'interprétais plus prosaiquement ...
Eric-
Nombre de messages : 152
Age : 58
Ville : Boulogne
Index : 11.1
Citation favorite : Le golf est un sport pacifique qui se joue violemment de l'intérieur
Date d'inscription : 15/11/2004
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Ringeval a écrit:.
J'y mettrai un bémol sur "seule la victoire compte" . oires .
Mais il y aussi cette phrase en pendant....
"Battre un record était secondaire. Ainsi, un échec pouvait se transformer en victoire personnelle."
Birdy-
Nombre de messages : 2177
Age : 104
Ville : Lyon
Index : 11.4
Citation favorite : T'es sûr!!!!
Date d'inscription : 17/11/2004
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Birdy a écrit:Ringeval a écrit:.
J'y mettrai un bémol sur "seule la victoire compte" . oires .
Mais il y aussi cette phrase en pendant....
"Battre un record était secondaire. Ainsi, un échec pouvait se transformer en victoire personnelle."
C'est bien ce que j'ai dit dans la suite du post
Ringeval-
Nombre de messages : 3242
Age : 68
Ville : ozoir
Index : 17.7
Citation favorite : Ne jamais remettre au lendemain ce que l'on peut remettre au surlendemain
Date d'inscription : 29/08/2006
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Dixit Didon "Allez au combat"
Si je suis d'accord avec la philosophie de cet abbé , cet "allez au combat" me déplait , comme les commentaires de certains journalistes sportifs qui utilisent le mot "guerrier" pour qualifier la hargne de certains joueurs de foot ou autre.
peut être uniquement une question de sémantique mais le sport n'est pas la guerre !
Si je suis d'accord avec la philosophie de cet abbé , cet "allez au combat" me déplait , comme les commentaires de certains journalistes sportifs qui utilisent le mot "guerrier" pour qualifier la hargne de certains joueurs de foot ou autre.
peut être uniquement une question de sémantique mais le sport n'est pas la guerre !
fanfan-
Nombre de messages : 49
Age : 77
Ville : Vendeuvre sur Barse
Index : 12.7
Citation favorite : Il ne suffit pas d'avoir du talent ,il faut encore savoir s'en servir
Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
Entièrement d'accord avec toi, pourtant la légion d'honneur qui à l'origine était décernée pour des faits de guerre héroïques l'est maintenant pour une foultitude de sportifs qui ne font "que" leur boulot.
Va comprendre
Et je ne parle pas des chanteurs(ses)
Va comprendre
Et je ne parle pas des chanteurs(ses)
_________________
C'est quand il manque quelqu'un qu'on est tous présents.
http://pattenflightgear.wifeo.com/
Re: Henri Didon, ou le sport au service de l'esprit.
L'image guerrière est employée comme source d'énergie mentale, voir d'adrénaline, pour succiter le déploiement supérieur des forces. L'adrénaline accélère les messages neuronaux et permet ainsi aux muscles de recevoir plus rapidement les commandes du cerveau. Ainsi l'expression "la peur donne des ailes" est assez juste physiologiquement. Je pense que l'on ne peut se surpasser sans un stimulus mental de ce type.fanfan a écrit:... le sport n'est pas la guerre !...
Folgan-
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Age : 55
Ville : Massy
Citation favorite : Ab imo pectore
Date d'inscription : 18/10/2005
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