Quand Rory joue comme un amateur

Ça lui arrive très rarement sur un trou mais on se reconnaîtra aisément. Un Quick hook au bois 3 à  la mise en jeu puis un push , un mauvais coup de fer , une mauvaise sortie de bunker , et un chip gratté

C'est dur. Il faut être très fort pour surmonter ça.

C’est la beauté du golf. Au départ les coups sont rattrapables, puis au fur et à mesure où l’on se rapproche du green, l’intensité monte car il y a de moins en moins de possibilité de rattraper. On arrive alors sur le green et là c’est le seul endroit où l’on ne peut plus rien rattraper. Les joueurs qui puttent pour « rattraper » non seulement ne rattrapent pas mais peuvent même perdre encore un coup.
Cette gestion du « coup raté » est fascinante du point de vue coaching.

Laurent Jockschies a écrit:C’est la beauté du golf. Au départ les coups sont rattrapables, puis au fur et à mesure où l’on se rapproche du green, l’intensité monte car il y a de moins en moins de possibilité de rattraper. On arrive alors sur le green et là c’est le seul endroit où l’on ne peut plus rien rattraper. Les joueurs qui puttent pour « rattraper » non seulement ne rattrapent pas mais peuvent même perdre encore un coup.
Cette gestion du « coup raté » est fascinante du point de vue coaching.

Nous le vivons tous ( es ) sur un parcours de golf de 18 trous    . Perso , lorsque je jouais à un bon niveau amateur , je me souviens lorsque je rencontrais des difficultés de swing . La plus part du temps , c'était par excés de controle conscient du swing , ma priorité alors , était de me mettre focus sur la cible, mes sensations de jeu , et je simplifiais un max mes routines , sans prendre de risques stratégiques et en jouant que des coups que je sentais pouvoir faire dans l'instant présent , au moment de jouer le coup . Le passage à vide me semblais moins long du coup .

Réflexion par rapport au post de Laurent ci-dessus. Si je rate un départ, je ne doute pas.
Par contre, si je rate des départs et lorsque j'analyse après la partie, je constate que mes départs sont "ratés" parce que j'ai mal putté sur le trou précédent. Donc, j'analyse mon putting et je vais ensuite sur le putting green et non au driving range. Le putting revient et le "drive" automatiquement suit. C'est super important d'arriver sur le tee de départ avec l'énergie positive d'un bon putting sur le trou précédent.

De la même manière, si mon putting est défaillant, mes approches seront forcées, envie d'aller au drapeau afin de me donner un putt "facile". C'est une énorme erreur.
Si mon putting est en place, je fais mon approche réfléchie, du bon côté du green. Mon geste est fluide et libéré. J'assure mes 2 putts. Et,... il arrive que mon approche est meilleure que "calculée" et là je suis en position de birdie. Le par "facile" réalisé ou le birdie qui tombe me donnent ainsi l'énergie positive pour aller au départ suivant.

Le putting est le secret du golf et ce, quel que soit le niveau. Plus on putt bien, plus on prend du plaisir, plus le swing est en place. Les sensations durables du swing arrivent dès que le putting est "propre".

Et, tout golfeur peut obtenir un bon et même un excellent putting.

Mais il faut régulièrement entretenir son putting...

Teeone a écrit:... je constate que mes départs sont "ratés" parce que j'ai mal putté sur le trou précédent. Donc, j'analyse mon putting et je vais ensuite sur le putting green et non au driving range. Le putting revient et le "drive" automatiquement suit...

Cette analyse est une révélation pour moi.

J'ai bien conscience de la tension qui monte en me rapprochant du trou mais j'ai toujours pensé être capable de démarrer un trou en faisant abstraction du résultat précédent, en particulier quand il est mauvais.

merci Teeone, tu m'ouvres une porte mentale totalement ignorée.

Folgan a écrit:

Teeone a écrit:... je constate que mes départs sont "ratés" parce que j'ai mal putté sur le trou précédent. Donc, j'analyse mon putting et je vais ensuite sur le putting green et non au driving range. Le putting revient et le "drive" automatiquement suit...

Cette analyse est une révélation pour moi.

J'ai bien conscience de la tension qui monte en me rapprochant du trou mais j'ai toujours pensé être capable de démarrer un trou en faisant abstraction du résultat précédent, en particulier quand il est mauvais.

merci Teeone, tu m'ouvres une porte mentale totalement ignorée.

Sujet d’échange sur le mental au putting durant un live Facebook pendant le confinement avec Michel Teichet. Plus d’une heure durant laquelle je m’exprime sur ce sujet. Repartagé deux fois depuis sur ma page. J’en profite pour dire que j’apporte un sujet de réflexion au putting sur ma page Facebook au moins 3 ou 4 fois par semaine.
Un coup d’épée dans l’eau...

Pourtant je les ai vu ces lives et je te suis attentivement
on n'est pas maître de l'instant auquel on est sensible à un discours

Pardon Laurent.

Folgan a écrit:Pourtant je les ai vu ces lives et je te suis attentivement
on n'est pas maître de l'instant auquel on est sensible à un discours

Pardon Laurent.

Non non pas pardon. Aucun problème.

Folgan a écrit:

Teeone a écrit:... je constate que mes départs sont "ratés" parce que j'ai mal putté sur le trou précédent. Donc, j'analyse mon putting et je vais ensuite sur le putting green et non au driving range. Le putting revient et le "drive" automatiquement suit...

Cette analyse est une révélation pour moi.

J'ai bien conscience de la tension qui monte en me rapprochant du trou mais j'ai toujours pensé être capable de démarrer un trou en faisant abstraction du résultat précédent, en particulier quand il est mauvais.

merci Teeone, tu m'ouvres une porte mentale totalement ignorée.

La capacité à jouer "coups après coups" , "trous aprés trous " , ce qui au passage présuppose d'etre focus dans l'instant présent , s'apprends avec le temps au fur et à mesure des parcours joués .  

Personnellement , s'il m'arrive de finir un trou en puttant cata , j'apporte une attention particulière à ce que je nomme ; " ma routine post mauvais coup " , le but étant de me recentrer sur les bonnes perceptions . Cela m'aide , à évacuer le bad shot , pour me sentir sereine sur le tee box du trou suivant . En principe , la mise en jeu est de bonne qualité. Consolider les différentes routines en étant focus sur SA "correspondance sensorielle ", est la Clé pour moi .

oui Framboisine, c'est un travail dont j'ai conscience mais je trouve dans le post de Teeone un élément nouveau de connexion entre le mauvais putting d'un trou et la tension des longs coups que cela génère sur le trou suivant.

C'est vraiment cette connexion dont je n'avais absolument pas conscience et ça vient de faire tilt car je reviens d'Irlande où les greens ont malmené mon égo et c'est le bon moment pour moi pour mettre des mots sur cet inconfort diffus.

il y a des timings propices aux tilts ^^

Je ne suis pas trop convaincu par le rapport entre le mauvais put du trou précédent et un mauvais drive ensuite.
Je suis plus convaincu qu'un mauvais drive peut conduire à plus de pression quand on est sur le green et qu'on essaye de limiter la casse.

Capoblanco a écrit:Je ne suis pas trop convaincu par le rapport entre le mauvais put du trou précédent et un mauvais drive ensuite.
Je suis plus convaincu qu'un mauvais drive peut conduire à plus de pression quand on est sur le green et qu'on essaye de limiter la casse.

On peu voire les choses sous cet angle .

Pour ma part , je perçois que plus le green approche , plus la " tension intérieure" est importante , un état anxiogène s'installe plus le joueur avance vers le green , ce qu'il convient de savoir gérer . Lors d'une mise en jeu égarée ( sauf HL /OE ....etc ), le joueur à la plupart du temps la possibilité d'effectuer un coup de rattrapage ( Recovery shot ) , mais dès que tu es sur le green , à putter pour rentrer , tu n'a plus de coup de rattrapage si tu rates le trou . ça me semble un fait établi

Capoblanco a écrit:...Je suis plus convaincu qu'un mauvais drive peut conduire à plus de pression ...

Mais qu'est ce qui provoque le mauvais drive ?

Folgan a écrit:

Capoblanco a écrit:...Je suis plus convaincu qu'un mauvais drive peut conduire à plus de pression ...

Mais qu'est ce qui provoque le mauvais drive ?

Je ne sais pas. Mais je sais qu'un mauvais drive sur le 1 n'est certainement pas la conséquence d'un mauvais put.

Ce que je ressent, personnellement, c'est que sur un trou, un coup a souvent tendance à influencer la qualité des suivants, en bien comme un mal. Mais je ressent une influence bien plus forte sur des coups liés sur un même trou que sur des coups de trous différents. Et si je put mal, sur un trou, je douterai plus au putting du suivant. Et si je drive mal, j'aurai probablement de nouveau des doutes sur mon drive au trou suivant.
Mais un mauvais put sur le 9 ne va probablement pas avoir beaucoup d'influence sur mon drive au 10. Ce sont des coups trop différents.

Tant mieux, nous ne fonctionnons pas tous de la même manière.

Capoblanco a écrit:

Folgan a écrit:

Capoblanco a écrit:...Je suis plus convaincu qu'un mauvais drive peut conduire à plus de pression ...

Mais qu'est ce qui provoque le mauvais drive ?

Je ne sais pas. Mais je sais qu'un mauvais drive sur le 1 n'est certainement pas la conséquence d'un mauvais put.

Ce que je ressent, personnellement, c'est que sur un trou, un coup a souvent tendance à influencer la qualité des suivants, en bien comme un mal. Mais je ressent une influence bien plus forte sur des coups liés sur un même trou que sur des coups de trous différents. Et si je put mal, sur un trou, je douterai plus au putting du suivant. Et si je drive mal, j'aurai probablement de nouveau des doutes sur mon drive au trou suivant.
Mais un mauvais put sur le 9 ne va probablement pas avoir beaucoup d'influence sur mon drive au 10. Ce sont des coups trop différents.

Oui chacun réagit différemment, mais quand tu as raté le petit putt pour le par au 1, tu ne te trouves pas au départ du 2 dans le même état que si tu l’avais rentré.

Laurent Jockschies a écrit:
Oui chacun réagit différemment, mais quand tu as raté le petit putt pour le par au 1, tu ne te trouves pas au départ du 2 dans le même état que si tu l’avais rentré.

Bon ou mauvais, après chaque trou, je me concentre sur le suivant. A la limite, je peux être un peu plus joyeux ou sombre en fonction du ou des scores précédents, mais ce n'est pas très marqué.

Je prend l'exemple de ma dernière compet. Sur le 9, pour la toute première fois, je rate totalement mon drive et je tombe hors limite.
Je tape une deuxième et je termine dans un bunker, le premier de la partie, puis je rate ma sortie et je ramasse ma balle car c'est une croix pour ma carte.
Sur le 10 et le 11, je fais bogey, puis par sur le 12 et bogey sur le 13. Double bogey sur 14 et 15, puis..
Donc, après mon plus mauvais trou, 4 très bons et deux "mauvais" après 4 très bons.

Ca semble démontrer que je n'ai pas eu de mauvaise influence derrière le très mauvais 9. Mais que mon drive hors limite sur le 9 a complètement gâché la suite de mes coups sur ce 9.

[Mon petit vécu = "ON"]
Le temps m'a appris qu'au cours des 18 trous, il y a des temps forts et des temps faibles.
J'accepte donc que les bons coups, comme les mauvais coups, puissent s'enchainer tout en me disciplinant à conserver une intense implication sur chaque coup (même quand je flippe putter en mains lol).
[Mon petit vécu = "OFF"]

Capoblanco a écrit:

Laurent Jockschies a écrit:
Oui chacun réagit différemment, mais quand tu as raté le petit putt pour le par au 1, tu ne te trouves pas au départ du 2 dans le même état que si tu l’avais rentré.

Bon ou mauvais, après chaque trou, je me concentre sur le suivant. A la limite, je peux être un peu plus joyeux ou sombre en fonction du ou des scores précédents, mais ce n'est pas très marqué.

Je prend l'exemple de ma dernière compet. Sur le 9, pour la toute première fois, je rate totalement mon drive et je tombe hors limite.
Je tape une deuxième et je termine dans un bunker, le premier de la partie, puis je rate ma sortie et je ramasse ma balle car c'est une croix pour ma carte.
Sur le 10 et le 11, je fais bogey, puis par sur le 12 et bogey sur le 13. Double bogey sur 14 et 15, puis..
Donc, après mon plus mauvais trou, 4 très bons et deux "mauvais" après 4 très bons.

Ca semble démontrer que je n'ai pas eu de mauvaise influence derrière le très mauvais 9. Mais que mon drive hors limite sur le 9 a complètement gâché la suite de mes coups sur ce 9.

En stroke ce n’est pas la même histoire avec un drive hors limite c’est double ou par belge au mieux mais ca peut être quadruple ou pire. C'est un coup de massue qu'il faut gerer , tout n’est pas fini loin de la mais comme les joueurs jouent de moins en moins en stroke ils n’apprennent pas a gérer les trous cata