Jeu de mains, jeu de vilains.

Je suis ce que l'on appelle un joueur de mains. C'est à dire que mes mains et mes poignets se tordent dans tous les sens et jouent un rôle primordial dans mon ersatz de swing, surtout dans la zone d'impact.

J'ai remarqué un truc, que l'on m'avait déjà expliqué, mais que je n'avais jamais réussi à intégrer totalement. Si je suis la logique du design du club, celui-ci doit être dans le prolongement du bras gauche (je joue en droitier bien qu'étant gaucher) de manière à former une ligne droite à l'adresse (et aussi à l'impact chez tous les excellents joueurs). De ce fait, il y a un angle naturel créé entre cette ligne, donc le club, et le bras droit au niveau du poignet droit.

Si je conserve cet angle tout au long du swing, je tape des balles droites comme des i avec un très bon rendu puissance sans aucun effort, pourvu que le rythme du swing soit fluide. Et je n'ai aucun mouvement parasite des mains et des poignets qui restent neutres dans l'histoire. Ils ne sont pas activés de manière artificielle comme je le fais habituellement mais de manière naturelle par le mouvement lui-même.

Pour être plus précis et plus exact, mes poignets sont armés dès l'adresse et s'arment un peu plus à la montée, restent armés très longtemps jusqu'à l'impact pour créer le fameux retard, et se désarment naturellement pendant la traversée ou quelque chose comme ça, je n'ai pas encore l'image exacte de ce qui se passe réellement. Par contre, si ma rotation n'est pas correctement synchronisée avec ça, c'est socket land !!

Valable, pas valable, mal expliqué ou perçu ? Des avis ? Il y a un mec qui explique ça en y ajoutant une sorte de connexion complète avec le corps, c'est Greg J. Willis, que certains connaissent peut-être.

Ben Hogan disait que la main droite est "ton amie ou ton ennemie". Pour en faire "une amie", il préconisait une position pré-armée du poignet droit dans le but de retrouver cette position à l'impact, gage d'une bonne compression de balle (frappe balle/terre).
Donc c'est bien vu, le maintien de cette position est une des "clés" du swing et de sa régularité à condition d'apprendre à bien le faire, car il ne faut pas "bloquer" les poignets (sinon ça se transforme rapidement en demi-coup punché).
Attention cependant à la notion de club aligné avec le bras gauche à l'adresse. Si avec les fers les mains doivent effectivement être en avant, cela doit être la conséquence d'une position par rapport à la balle scrupuleusement respectée et non le placement volontaire des mains dans cette position qui pourrait entrainer un manque de relâchement et nuire à la capacité d'accélération et à la précision de l'impact. (grattes, slice...).

Timble,

Tout le positionnement du côté D est fondamental dans ce que tu dis:

La main D est forte, le coude D regarde en avant, l'épaule D est plus basse, la hanche D un peu aussi. La montée se fait en gardant la sensation que la face est square sur un appui D solide. La descente est une boucle qui raméne le club square " de derrière" et qui arrive square inter exter, la face du club regarde toujours la cible aprés l'impact.

La caricature est Jim Furick.

La difficulté est que celà demande "double pivot" trés syncro du bassin qui s'il est en avance= slice ( main en retard=face ouverte)en retard= hook ( le coude D repasse dessus ).

Il me semble que la sensation qui doit dominer est l'organisation du corps autour d'une face de club toujours square, le seul objectif du swing étant qu'elle le reste en permanence. Quand j'y arrive je tape très bien...je n'y arrive pas souvent...

Le placement du coude D qui doit retrouver sa position de l'adresse est un repère important.

C'est là dessus que je travaille avec un succès mitigé depuis le début de l'hiver

Ce positionnement du poignet droit, ça ressemble au "forward press" qu'on voit chez Austin non?

Oui, sauf que son rôle ne se limite pas au poignet, mais aussi à la mise en tension des appuis.

Thanks Laurent and doc, ça confirme mes sensations du moment. Et je retrouve dans les explications également les erreurs commises et leur cause. Etant relativement jeune, impétueux et impulsif (j'aime cet euphémisme ) j'ai une grosse tendance à envoyer les hanches et le bas du corps très rapidement.

Et là, j'ai comme qui dirait toutes les qualités requises pour être le fer de lance de la prochaine campagne publicitaire de mon ami Paul Prédault, car je deviens une formidable machine à couper le jambon...