contrôle vs laisser-faire

Bonjour

récemment j'ai fait de grands progrès en allégeant considérablement la force de pression de mon grip, en simplifiant mon geste, en allant jusqu'au bout de la rotation, en ayant l'impression d'avoir les bras devant moi tout le temps (connexion "sans y penser"), et en arrêtant la force motrice des hanches (pas de "X-factor", mais un ensemble cohérent hanches-épaules).

Hier j'ai vu un très bon joueur au practice. Une tuerie au petit jeu (40 balles à moins d'1,5m du drapeau entre 10 et 30 m de distance, c'est simple il n'y avait plus de place autour du drapeau, que des balles !). Je le suis du regard quand il arrive au grand practice et je regarde sa technique. Un BS incomplet, très peu de cassé au niveau du poignet, une grande tension globale du corps, un bon swing mais pas des résultats aussi parfaits que ceux des approches (très peu de déchet quand même hein). Un swing "de bras" au départ, mais avec une grande rotation des épaules au finish. J'avais l'impression qu'il voulait tout contrôler, poser la balle "de force" plutôt que faire confiance à un laisser-faire en étant plus détendu.

Ressentez-vous comme moi qu'il y aurait deux écoles de pensée sur cet axe contrôle / laisser-faire ? et où vous situez-vous ? Comment choisir sa filière si c'est un critère solide ?

c'est un pitch un peu "chipper" sa technique ?

parce que j'utilise ça pour les distance citées, avec un SW et c'est très précis. Ca monte bien en plus. c'est uniquement une rotation d'épaule, poignets assez raide, appuis bien ancrés, balle en arrière du stance.

Y'a moins parties impliquées donc y'a moins de déchets. y'a une limite en distance, pour moi a environ 25 mètres avec un demi bac swing, vu que les mouvement de corps sont limité, il m'est pas possible d'aller plus loins.

je choisi ce coup, que je juge plus simple, en fonction du point de chute disponible et à partir d'un lie plutôt ras.

La balle va généralement mordre le green pour freiner. Si y'a peu de place ou que c'est une déscente, c'est moins propice.

Si je dois faire atterir la balle en douceur avec de la hauteur j'y met les poignets et des hanches et ça devient un coup pitché
Si c'est au delà de 25 mètres environs aussi.

Beau sujet !

Trop de control ca a pour effet de bloquer le corp a mon sens.

En regardant les joueurs du Grand Prix de St Nom ce weekend (j'ai eu la chance de faire le starter pour cette competition) certain swings peuvent paraitre controlés, relachés, forcés et doux ... c'est a 80% sur la piste.

Bubble, je ne parlais pas de sa technique de chipping/pitch pour ce qui est du contrôle. Il contrôlait ses approches avec un classique demi-back swing, épaules et bras au BS, puis accompagnement par rotation des hanches en fin de DS... ça c'est "classique".

Je parlais de ses grands coups : BS à 75%, presque pas de cassure des poignets, une volonté "à l'oeil" de tout contrôler (mais il envoyait quand même hein).

Bravo Ringeval, tu joues "à la Tiger" ...

ringeval qu'appelles-tu soigner la fin de geste sur les coups "en relachement" ?

donc pour vous deux, il faut faire cohabiter les deux swings ? c'est certain que sur des coups de wedge, on contrôle. Je parlais vraiment des coups Fer6 à bois de parcours.

Ce que tu fais me parait bon, voir excellent et surtout ne rien changer si les résultats sont là.
J'ai un swing plutôt contrôlé mais avec un BS complet.C'est normal car j'y ai mis 3 changements récemment: tempo 1,2,3 au BS, je laisse mon menton tourné en fin de BS et déclenchement du DS par le pied droit qui roule. Je le rend de plus en plus fluide et les trajectoires commencent à me satisfaire.
Il y a ceux qui swinguent (Tom Watson) et ceux qui frappent ( Arnold Palmer) à chacun sa filière

Il semble me souvenir qu'au stage du médoc, Michel a parlé du contrôle au BS et du pas de contrôle pour le DS, il faut laisser aller au DS. C'est ça?

Rea a écrit:Ce que tu fais me parait bon, voir excellent et surtout ne rien changer si les résultats sont là.

Merci Rea ! Il faut encore que je confirme...

Oui sinon parlez du dernier stage, qu'en tirez-vous au quotidien, et par rapport à la question posée ?