Putter les yeux fermés

On a vu Sergio Garcia putter les yeux fermés et il s’est remis à gagner. Indéniablement il a repris confiance car c’était le point devenu faible de son jeu . Il gagne grâce à un long jeu exceptionnel et son putting n’a pas été miraculeux mais il ne l’a pas fait perdre . Moins de pensées mécaniques et plus de feeling , je laisse à Laurent expliquer l’intérêt de putter les yeux fermés :

Laurent a dit;


"Sergio Garcia putte les yeux fermés durant le Sanderson Farms. Pas une nouveauté. Explication. Si un joueur a ressenti le besoin de fermer les yeux pour rentrer la balle dans le trou, il a eu raison de le faire. Ça ne signifie pas que c’est une solution d’apprentissage universelle. C’est une réponse à une défaillance qui concerne essentiellement 2 principes : -l’absence ou la mauvaise focalisation visuelle sur la cible pour X raison : pression, fatigue visuelle... -la tension générée par un contrôle visuel trop dominant dans l’exécution du déplacement du putter, contrôle visuel en général lié à des pensées techniques ou mécaniques trop importantes. Après la phase d’alignement et de validation de l’orientation de la face, il est important d’avoir un « reset » reléguant le système visuel à un rôle « sentinelle » et non plus de contrôle. Parfois, par rapport à l’enjeu, la pression, la fatigue, ce « reset » ne s’opère pas et fermer les yeux permet au joueur de repasser en mode sensitif pour l’exécution du putt."

Fermer les yeux pour putter , pourquoi pas , mais en gardant l'esprit dans un état de vigilance , de conscience présent ( locked-in ). Fermer les yeux, pour beaucoup d'entre nous , cela renvoie à l'endormissement progressif .

Pour que ça marche, il faudrait que le joueur ait une mécanique solide, une bonne perception d'un impact square, pour Sergio ou d'autres comme Justin Rose, ça marche car ce sont des joueurs du tour suffisamment éduqués dans la mécanique du mouvement, mais pour des amateurs, c'est une autre paire de manche.
Ceci dit, si Sergio ou Justin savaient comment passer d'un mode visuel où le contrôle prime à un mode perceptif, ils n'auraient pas eu besoin de faire ça.

Voilà. Merci Hasskhal de m’avoir cité et Framboisine de compléter.