Sam PuttLab

Fitting putting. On connaît?

http://www.puttinggolfstudio.com/public/paris-match-pgs.pdf

Je ne connais pas ce prof/fitter mais j'ai fait un fitting et un putter sur mesure et j'en suis très content.

Merci mais je parlais du système, pas du gars.
Apparemment, Nab vient justement de le faire.
Je reste dubitatif.

Jako a écrit:Merci mais je parlais du système, pas du gars.
Apparemment, Nab vient justement de le faire.
Je reste dubitatif.

Y a certainement un type qui a du dire la même chose il y a + de 3500 ans avant JC quand il a vu la première roue ; "Je reste dubitatif".

Oui mais il a dit cela après s'être cassé la g....e avec..

Le système SAM puttlab est parmis ceux les plus connus pour le putting donc si le gars est compétent pour l'utiliser et interpréter les résultats ça peut vraiment être utile pour un fitting.

Bien reçu.

Il y a les données fournies par la machine et la manière de les interpréter.
Je trouve le système intéressant, en tout cas il m'a apporté quelque chose.
Le stage de putting de Laurent est plus essentiel à mon avis mais on peut cumuler les deux

Jako a écrit:Merci mais je parlais du système, pas du gars.
Apparemment, Nab vient justement de le faire.
Je reste dubitatif.

C'est un bon moment pour un passionné de golf. Ce sont des mesures intéressantes pour un fitting putter. C'est une façon spéciale de 'visualiser' scientifiquement ce qu'on ressent quand on putte. Mais avoir de bons chiffres ne veut pas dire que tu es un bon putter. Mais c'est mieux que rien...

Laurent Jockschies a écrit:Ce n'est pas la qualité des mesures mécaniques (contact, orientation, angle, chemin) qui garanti un bon coup (la preuve !), c'est un bon coup qui doit amener de bonnes mesures. Autrement dit on ne s'améliore pas en corrigeant les données mécaniques de son coup, mais en améliorant les perceptions du coup à partir du feeling. Sam Putt Lab = outil de mesure, pas outil d'apprentissage.

Voilà pourquoi j'étais dubitatif.

Jako a écrit:

Laurent Jockschies a écrit:Ce n'est pas la qualité des mesures mécaniques (contact, orientation, angle, chemin) qui garanti un bon coup (la preuve !), c'est un bon coup qui doit amener de bonnes mesures. Autrement dit on ne s'améliore pas en corrigeant les données mécaniques de son coup, mais en améliorant les perceptions du coup à partir du feeling. Sam Putt Lab = outil de mesure, pas outil d'apprentissage.

Voilà pourquoi j'étais dubitatif.

Dubitatif ?
Mais ça dépend ce que tu attends d'une telle expérience ... SamPuttLab, c'est un système technique qui permet de mettre des chiffres et des graphiques sur une technique de putting (la tienne en l'occurence, celle de Nab, celle de Gastel...) ! Si tu l'envisages comme un outil devant te permettre d'analyser ton stroke de putting et/ou fitter ton putter, je pense qu'il n'existe pas mieux en ce moment.

Après si tu te confrontes à la machine dans le but d'adapter ta propre technique, en effet tu risques d'être fort déçu ... La machine ne t'enseignera pas l'angle d'attaque, le tempo, le contact... qui te conviendront.

C'est un peu comme vouloir apprendre à swinguer avec un Trackman. Ce sont des outils d'analyse. Pas d'apprentissage.

C'est aussi grâce à ces outils d'analyse que l'apprentissage va plus vite.

lucajeden a écrit:C'est aussi grâce à ces outils d'analyse que l'apprentissage va plus vite.

Non Plutôt moins vite en prenant une mauvaise direction.

Je pars du principe que l'on utilise bien ces appareils dans ce cas ils sont bénéfiques. Il existe quand même des professionnels qui savent utiliser les outils qu'ils ont.

L'outil fournit des informations (dont certaines tronquées car certains paramètres ne sont pas pris en compte) qui perturbent le joueur car ce ne sont pas ces mêmes données utilisées comme feedback dans l'apprentissage. Et ceux qui utilisent ces données se trompent juste car ils ne connaissent rien aux principes du putting et à la façon dont se construit une habileté motrice.
Donc oui certaines informations sont utilisables, mais davantage pour l'analyste averti que pour le joueur. Des joueurs comme Ben Crenshaw, Jack Nicklaus, Arnold Palmer, Seve Ballesteros, Lee Trevino ou Lauren Roberts (qui font parti des meilleurs putters de tous les temps pour ne citer que quelques noms) auraient de très mauvaises valeurs avec le Sam Putt Lab. Une joueuse comme Michelle Wie, a d'excellentes valeurs au Sam Putt Lab pour s'être entrainée avec cet outil à chaque reprise lors de ses entraînements putting depuis 2 ans, et est aujourd'hui incapable de putter correctement. Tellement convaincue par ses coaches des valeurs mécaniques de son putting, elle cherche aujourd'hui des solutions dans d'improbables postures... sans remettre en cause son entraînement au Sam Putt Lab puisque ses valeurs sont au top.

Très intéressant. Mais pas si évident à comprendre pour de simples amateurs qui n'ont pas cette connaissance approfondie et qui sont souvent assez séduit par certaines sirènes de la technologie (surtout quand on est un peu scientifique de formation) : il parait immédiat et logique que si l'on arrive avec cette machine à putter droit vers la où on vise 100% du temps, et ben c'est bon pour le putting (et même en situation réelle, pour 2 personnes qui lisent les pentes aussi bien (je sais ça veut rien dire justement et tout est lié), ben vaut mieux envyer la balle le plus souvent là où l'on vise). Visiblement c'est faux. On ne peut pas tout décorréler. Je sens quand même une opposition entre une approche scientifique de calculs et mesures et une approche expérimentale, humaine, etc... J'aimerais avoir les réponses des gens du SamPuttLab. Je suis sûr qu'ils ont un contre-exemple à M.Wie...
J'ai déjà découvert une autre façon de voir le golf qu'avec mon côté scientifique avec un pro il y a peu. Je vois qu'on va plus loi encore ici avec LJ, et en particulier dans le putting.

Je vais essayer de préparer une réponse plus complète dès que j'ai un peu de temps, mais je donnerai beaucoup d'infos à ce sujet au stage

Nab a écrit:Très intéressant. Mais pas si évident à comprendre pour de simples amateurs qui n'ont pas cette connaissance approfondie et qui sont souvent assez séduit par certaines sirènes de la technologie (surtout quand on est un peu scientifique de formation) : il parait immédiat et logique que si l'on arrive avec cette machine à putter droit vers la où on vise 100% du temps, et ben c'est bon pour le putting (et même en situation réelle, pour 2 personnes qui lisent les pentes aussi bien (je sais ça veut rien dire justement et tout est lié), ben vaut mieux envyer la balle le plus souvent là où l'on vise). Visiblement c'est faux. On ne peut pas tout décorréler. Je sens quand même une opposition entre une approche scientifique de calculs et mesures et une approche expérimentale, humaine, etc... J'aimerais avoir les réponses des gens du SamPuttLab. Je suis sûr qu'ils ont un contre-exemple à M.Wie...
J'ai déjà découvert une autre façon de voir le golf qu'avec mon côté scientifique avec un pro il y a peu. Je vois qu'on va plus loi encore ici avec LJ, et en particulier dans le putting.

En relisant ce qu'a écrit LJ et en partant de mon expérience d'enseignant dans d'autres activités sportives je dois dire que je rejoins à 100% ces propos précédents.
LJ a une connaissance approfondie de l'enseignement et de l'apprentissage, et c'est à ce niveau je pense qu'il est intervenu. L'apprentissage est un processus qui peut être facilité par un outil, mais qui est complexe et qui peut malgré tout être "simplexifié" ( ) par un bon pro/enseignant (ce qu'est très visiblement LJ à mon avis).
J'ai mis en gras le "c'est faux" car je n'ai pas l'impression que tout est faux dans ce qu'il juge, c'est la conclusion "absolue" qu'on risque de tirer en organisant tout son apprentissage à partir de l'outil qui est fausse ou dangereuse. le fait aussi d'ailleurs de parler d'une approche expérimentale à propos du processus d'apprentissage...
Le "on ne peut pas tout corréler" aussi est mis en gras car Si, on peut mettre en cohérence l'ensemble des paramètres qui conditionnent une habileté motrice. La notion de feedback est comme le dit LJ essentielle à travailler dans ce cas, comme prise d'informations par le corps, les sens, avant pendant et après le putt ou le swing. Pour que cette "capacité" soit opérante en situation, elle ne doit pas être travaillée exclusivement avec cet outil.
LJ souligne, mais il peut me contredire, que l'outil, s'il présente un intérêt, doit se fondre de façon cohérente dans les choix et les conditions mis en place par le pro. Il souligne alors l'erreur que pourrait commettre ceux qui lui donnerait un rôle de premier plan qu'il n'a pas à avoir.

Ok donc Guille tu expliques ce que LJ explique quoi, en d'autres mots ?

Michel TEICHET a écrit:Ok donc Guille tu expliques ce que LJ explique quoi, en d'autres mots ?

Ok donc Michel ça veut dire que j'ai compris, au moins ? ça équivaut à un

Michel TEICHET a écrit:Ok donc Guille tu expliques ce que LJ explique quoi, en d'autres mots ?

C'est la meilleure façon de ne pas se tromper...

Jako a écrit:

Michel TEICHET a écrit:Ok donc Guille tu expliques ce que LJ explique quoi, en d'autres mots ?

C'est la meilleure façon de ne pas se tromper...

C'est même un standard lorsque on entame par "en d'autres termes..." un classique dans le haut niveau...difficile de se tromper

quoi !

Ok merci pour ces précisions ))

Là j'ai pas tout compris !...
Et Guille, relis mon post mais justement je disais 'on ne peut pas tout DÉcorréler'...
Perso, je comprends pas tout encore, j'ai quelques idées mais j'attends les explications du boss !

D'après ce qui vient d'être dit dans le post, j'imagine aisément qu'apprendre à putter avec le SamPutt serait équivalent à apprendre le jeu de wedge (20 à 80 m) sur un simulateur : super contre-productif.
On ressent bien moins qu'en vrai, on évalue pas la distance avec ses sens, on ne ressent pas aussi bien le coup, on a beaucoup moins de feedback... Bref, on ne retient rien de bon d'une telle séance, et pire, on "brouille" son corps avec des "fausses" informations...
Pour le plein swing, c'est pareil, plusieurs séances sur simulateur sans jouer pour de vrai, et on en ressort avec un swing qui se dégrade ...

jmtiger3 a écrit:.....de wedge (20 à 80 m) sur un simulateur : super contre-productif............
.............Pour le plein swing, c'est pareil, plusieurs séances sur simulateur sans jouer pour de vrai, et on en ressort avec un swing qui se dégrade ............

80 PGA Tour golfers sont en désaccord, et moi aussi

Atco-B30 a écrit:

jmtiger3 a écrit:.....de wedge (20 à 80 m) sur un simulateur : super contre-productif............
.............Pour le plein swing, c'est pareil, plusieurs séances sur simulateur sans jouer pour de vrai, et on en ressort avec un swing qui se dégrade ............

80 PGA Tour golfers sont en désaccord, et moi aussi

Les PGA Tour Golfers ne sont pas en phase d'apprentissage !
Ils optimisent un fonctionnement déjà extrêmement performant, et je suppose en utilisant que de temps en temps le simulateur (peu en pourcentage de leur pratique golfique quotidienne) !

jmtiger3 a écrit:Les PGA Tour Golfers ne sont pas en phase d'apprentissage !

Tiger woods ---- Sean Foley? pas d'apprentissage ?

leur niveau est très élevé, bien sûr...mais toujours en phase d'apprentissage.....

Bien entendu que les meilleurs joueurs du monde sont aussi en apprentissage permanent, car leurs sensations évoluent. Le corps humain n'est pas figé, l'esprit non plus, tout évolue avec le temps et l'expérience et réclame des ajustements/corrections en permanence afin de permettre d'entretenir des sensations justes. Et j'insiste sur ce point des sensations justes, car c'est la base du feedback qui permet l'ancrage gestuel. On n'apprend pas avec des chiffres mais avec des sensations.
Alors bien entendu, nous disposons aujourd'hui d'outils de mesure et d'analyse qui permettent de définir des choix, c'est un avantage considérable, à condition de les utiliser avec compétence et intelligence. Les mesures mécaniques et physiques ne sont pas les objectifs à atteindre, mais des moyens qui permettent de comprendre les choix que le joueur doit mettre en oeuvre.