Influence bras gauche sur longueur et direction du tir ??

Après plusieurs incidents ou accidents, je trainai des tendinites (surtout bras gauche) depuis un certain temps.
Différentes thérapies m'ont été proposées & appliquées sans grand succés.
L'infiltration de cortisone", n' a pas été essayée, refus de ma part (raison personnelle).
Donc, seule restait, arrêt total du golf. Ce que j'ai fait pendant 4/5 ans ou presque. Mais le virus étant toujours là, j'ai repiqué au truc...
Surprise: longueur moins 30/40 m, déviation du tir importante (age 79 ans)
Me regardant dans une glace , j'ai vu mon biceps gauche qui avait l'aspect d'une baudruche vide ou presque, mais biceps droit normal.
Il me semble que des amputés d'un bras pratiquent le golf ?
2 Possibilités: Entrainement spécial ou muscu intense pour mon bras gauche ?

Bonjour Karouba,

Je pense pouvoir répondre à ta question, car moi même, je n'ai pratiquement " pas " de bras gauche, suite à une poliomyélite étant beaucoup plus jeune.
Mon triceps gauche est inexistant, ainsi que le grand pectoral, l'avant bras et le bras droit sont " normaux ", voir plus, du genre Popeye.
Ne pouvant lever mon bras plus haut que la bouche (une chance pour pouvoir trinquer), il m'a fallu m'adapter afin pouvoir jouer régulièrement.
Je me suis définitivement convaincu que cela était un avantage pour moi, et que cela m'aidait à avoir un swing souple et rythmé.
Je m'imagine que le shaft part de l'épaule, et va jusqu'à la tête de club, de plus, toujours pour la partie mentale de la chose, je m'imagine aussi que tout ceci est très souple, du genre cordelette d'un bilboquet.
Il ne "reste plus qu'à "swinguer avec ce bilboquet virtuel, avec un démarrage assez souple.
En se concentrant sur cette pseudo souplesse, cela donne un bon rythme et un léger différentiel (temps d'inertie) dans le retour qui produit un swing coulé et pas du tout heurté dans les filières MA et S&T(merci encore aux aficionados REA et consort), car les jambes sont aussi atteintes chez moi, et quelques aménagements de mon cru m'ont grandement facilité la pratique du golf de façon régulière.
Mes distances ne sont pas exceptionnelles: 190m au carry pour le drive, B3 à 170m toujours au carry, fer 7 125m, etc, cela me convient très bien, car droit et ma fois assez précis, je rivalise très souvent avec des " valides ", et pour moi c'est énorme.
Je joue avec énormément de plaisir (tu m "étonnes!) entre 88 et 96 à Albon Senaud, slope 132.
Voilà, j'ai été obligé de parler de moi, mais si cela peut t'aider, j'en suis très content.

Comment fais tu pour swinguer Pattenzinc?
Peux tu nous expliquer nous la filière que tu as dû trouver pour jouer au golf compte tenu de ton "handicap"?

Cela ne repondra pas directement à tes interrogations mais depuis que je joue au golf mon bras gauche est plus musclé en particulier l'vant bras. C'est donc que cela doit servir...

karouba a écrit:Après plusieurs incidents ou accidents, je trainai des tendinites (surtout bras gauche) depuis un certain temps.
Différentes thérapies m'ont été proposées & appliquées sans grand succés.
L'infiltration de cortisone", n' a pas été essayée, refus de ma part (raison personnelle).
Donc, seule restait, arrêt total du golf. Ce que j'ai fait pendant 4/5 ans ou presque. Mais le virus étant toujours là, j'ai repiqué au truc...
Surprise: longueur moins 30/40 m, déviation du tir importante (age 79 ans)
Me regardant dans une glace , j'ai vu mon biceps gauche qui avait l'aspect d'une baudruche vide ou presque, mais biceps droit normal.
Il me semble que des amputés d'un bras pratiquent le golf ?
2 Possibilités: Entrainement spécial ou muscu intense pour mon bras gauche ?

Je swingue avec le côté droit BS et DS et donc le bras droit. Je te conseille d'utiliser ton côté droit. Comme dirait Ben Hogan qui aimerait avoir 3 mains droites pour swinguer.
La puissance vient du côté droit.

Rea a écrit:Comment fais tu pour swinguer Pattenzinc?
Peux tu nous expliquer nous la filière que tu as dû trouver pour jouer au golf compte tenu de ton "handicap"?

Je n'ai pas ta facilité à décrire ce que je fais, d'autant que c'est surtout du ressenti, mais bon je m'y colle (on va encore se faire traiter de grands malades ):

Voici comment je procède avec les fers:

Grip main G un peu fort.

Une attitude assez verticale devant la balle, menton « sorti ».

Appui sur la jambe gauche(70% appui normal pour moi, car jambe G plus courte, encore un avantage dû à mon handicap ), pied G légèrement ouvert.

Pied D en léger retrait, épaules squares.

Les coudes collés à la poitrine sur le devant.

Waggles par contraction des 3 derniers doigts de la main G et poussée de la paume D, avec comme objectif de conserver la ligne que forme le club et le bras mais sur le plan de jeu( si je ne suis pas clair, c'est normal) en gros, le plan m'est donné par le grip (pas banal).

Donc rectification éventuelle du grip pour atteindre ce but.

Démarrage par ce même mouvement, avec l'envoi du genoux G en avant, ce qui abaisse l'épaule gauche SOUS le menton en pliant simplement le bras droit (je rappelle que le bras G est totalement inerte, ce qui n'amène pas de résistance parasite), je ne cherche SURTOUT PAS à tourner.

L'impression à ce moment là est que le menton se rapproche de la balle, mais il n'en est rien (vérification faite devant une glace).

Exécuté correctement, il m'est désormais impossible de faire de l'overswing, car ma montée (donc mon dosage) est générée par le pliage du bras droit.

Donc en haut, j'ai l'impression (ressenti) que mon bras G est à l'horizontale.

Le retour s'effectue en se remettant « debout » sur la jambe G, puis en allongeant le bras droit.
Ma volonté est alors d'amener mon épaule D SOUS le menton, et de pointer la cible avec l'index droit (ressenti toujours).
Le finish est en léger C inversé, le club derrière la nuque ou le yeux, pointant un peu vers le sol.

Le contact de balle est jouissif, avec un son magique "  coquille de noix que l'on brise ".

Pour les bois, c'est légèrement différent, c'est surtout du ressenti, je procède comme si je swinguais avec un bilboquet dont la boule est la tête du driver, cette image me donne du rythme.
Position plus droite devant la balle, relâché, à distance du bras droit allongé, mais de profil.
Il ne faut surtout pas que j'ai la volonté délibérée de lever les (le) bras.

Donc mes waggles sont les mêmes, avec le même objectif (plan).

Forward press obligatoire (tendre la cordelette du bilboquet ), tout s'enchaîne avec un petit décalage du corps et du club (inertie du club je pense).
Je ressens dans le petit doigt de la main gauche le moment du retour, donc allongement du bras droit
Mon coude D n'est pas très loin de mon coté en haut, le bras D complètement plié.
Le retour me donne l'impression d'être de profil par rapport à la balle à l'impact.
Je " vis " l'impact dans l'index D, et le petit doigt G (on est vraiment des grands timbrés ), mais c'est ce que je ressens.
Le finish est très incliné vers le sol à droite, mais hélas souvent en perte d'équilibre (dû à ma faiblesse de jambes).
Les impacts de balles sur le driver sont de la taille d'une pièce de 2 euros, et très souvent bien centrés, d'où un son très jouissif lui aussi.
Voilà, pour les (le) téméraires qui ont eu la force de lire jusqu'ici, je vous invite à décrire votre swing pour vous ou pourquoi pas pour le forum, ce n'est pas chose aisée, mais on apprend des choses sur ce que l'on fait (ou ne fait pas d'ailleurs).

Pattenzinc a écrit:Bonjour Karouba,

Je pense pouvoir répondre à ta question, car moi même, je n'ai pratiquement " pas " de bras gauche, suite à une poliomyélite étant beaucoup plus jeune.
Mon triceps gauche est inexistant, ainsi que le grand pectoral, l'avant bras et le bras droit sont " normaux ", voir plus, du genre Popeye.
Je joue avec énormément de plaisir (tu m "étonnes!) entre 88 et 96 à Albon Senaud, slope 132.
Voilà, j'ai été obliger de parler de moi, mais si cela peut t'aider, j'en suis très content.

Merci Pattenzing.
Si tu as ces résultats, avec ton handicap, d'abord BRAVO... & cela me permet d'espérer qu'un jour, ça reviendra peu-être pour moi (on peut rêver...)

On DOIT rêver!!!

Pattenzinc, je te félicite d'avoir trouvé ton swing et de nous l'avoir expliqué.
Comme quoi, il n'y a pratiquement pas de contre-indication médicale à la pratique du golf.

+100000²

Il suffit de vouloir... c'est aussi valable pour tout le reste!

Réa dans quel article as-tu trouver que Ben hogan aimerait trois mains droites pour swinguer, je ne mets pas en doute tes affirmations mais je m'intéresse énormément au swing de Ben Hogan et je trouvai qu'il cherchai plus à tirer avec le coté gauche que pousser avec le coté droit. Merci

Pattenzinc a écrit:
Je joue avec énormément de plaisir (tu m "étonnes!) entre 88 et 96 à Albon Senaud, slope 132.
Voilà, j'ai été obliger de parler de moi, mais si cela peut t'aider, j'en suis très content.

J'aime bien ce parcours tu le fais à pieds ? il est assez vallonné quand même.

Hélas non, je le fais désormais en voiturette, je n'ai jamais pû faire plus de 9 trou à pied.
C'est vrai que le retour, et en particulier la grimpette du 11 casse bien les mollets.
http://www.golf-albon.com/fr/accueil.html
On s'en fait une quand tu veux, avec grand plaisir.

SAUZE olivier a écrit:Réa dans quel article as-tu trouver que Ben hogan aimerait trois mains droites pour swinguer, je ne mets pas en doute tes affirmations mais je m'intéresse énormément au swing de Ben Hogan et je trouvai qu'il cherchai plus à tirer avec le coté gauche que pousser avec le coté droit. Merci

C'est dans le golf Digest N° 1 paru en février 2001 c'est un article de Leadbetter qui donne son interprétation du célèbre livre de Ben Hogan Five Lessons: The Modern Fundamentals of Golf.
Je cite Ben Hogan:" Pour avoir plus de puissance, j'aimerais avoir trois mains droites".
Leadbetter précise à juste titre qu'il était gaucher de naissance et qu'il devait utilisait plutôt tout son côté droit.

Merci

Pattenzinc a écrit:Hélas non, je le fais désormais en voiturette, je n'ai jamais pû faire plus de 9 trou à pied.
C'est vrai que le retour, et en particulier la grimpette du 11 casse bien les mollets.
http://www.golf-albon.com/fr/accueil.html
On s'en fait une quand tu veux, avec grand plaisir.

Je pense qu'au printemps prochain cela fera partie de mes envies

Tu me tiens au courant, je surveille les carottages.