Froid ou pluie?

Pour les pros, les physiciens et les autres :
Qu'est-ce qui réduit le plus la portance de la balle : le froid ou l'humidité?
Les balles de practice sont-elles plus vulnérables à l'un ou l'autre par rapport aux vraies balles?

le froid semble me faire perdre plus de distance en vol que la pluie mais je ne peux pas l'assurer car je n'ai jamais vraiment fait attention.

Réponse complexe:

- La balle de practice une pièce de plastique moyennement compressible " rend" moins à l'impact, son absence de revetement fait qu'elle prend moins bien l'effet et son alvéolation médiocre agrave encore la performance en matière de vol: au total surement 10% de vol en moins et peut être encore plus pour une grande vitesse initiale surtout avec les fers ( rotation plus importante)

- La température influe sur le vol par plusieurs biais dont certains contradictoires: air plus dense = meilleure portance, mais résistance plus élevée à la pénétration. La température du noyau élastique de la balle par contre, influe beaucoup sur le rendement mécanique sensé être optimum jusque vers 20°, en dessous une perte de 1% est admise pour 4 ° farenheit ce qui me semble t il fait 2° celcius -/+ ?: pas négligeable alors, 10% en moins de 20 à 0° ! : Solution garder les balles dans sa poche, et pas dans le sac de golf dans le coffre de la voiture dehors ! Théoriquement, ça fait 15 m sur un fer 6 !

- La pluie n'intervient que parce que l'eau se comporte comme un lubrifiant entre la face du club et la balle réduisant le bacspin, avec peut être un peu moins de portance mais surtout moins de backspin à l'arrivée sur de l'herbe mouilée ( donc lubrifiée) beucoup moins de cotrôle ça fuse!

Bravo pour la précision de l'analyse Chameaud!
Cela me console un peu de ces balles d'hier et d'aujourd'hui qui n'avancent pas au practice. Le temps est à la neige...
Je suspecte toutefois la forte hygrométrie de saper davantage le rôle des alvéoles durant le vol que tu ne le sous-entends...
Amicalement

Je ne pense pas que l'eau qui tombe intervienne beaucoup, sauf déluge sans doute.
Il ne faut pas perdre de vue l'intensité des phélomènes aerodynamiques autour d'une balle alvéolée lancée à plus de 100km/h et en rotation à 3000 rpm: c'est un véritable coussin d'air sous pression qui l'entoure avec une trainée importante, assez pourqu'elle voyage à sec !

J'aurais dit les 2, et quand je vois l'explication de doc, je ne peux que m'incliner.

La chaleur porte la balle en été, c'est impressionnant, ainsi qu'en montagne, on a pas parlé de l'altitude doc !?



MT

L'altitude et la chaleur on la même conséquence physique à savoir une diminution de la densité soit par diminution de la pression athmosphérique ( "rarefaction de l'air") soit par dilatation du gaz ( par la chaleur ).
Plus les qualités aerodynamiques sont liées à la vitesse initiale ( au haut niveau donc) plus la rarefaction de l'air aura un effet favorable sur le vol, effet qui sera atenué par une portance moindre, et une effet moindre de la rotation.

On devrait observer à chaud une trajectoire plus tendue, moins "pompante", un peu comme si on avait le vent dans le dos au lieu de l'avoir de face: sur le plan aérodynamique c'est presque la même chose. A mon avis ce qui doit le plus porter, c'est un petit vent frais dans le dos en altitude... je me trompe peut être !