Le deuil de la performance

Bonjour à tous,

Dans le cheminement complexe de la vie d'un golfeur et de sa quête pour l'amélioration de son jeu, la performance en compétition sanctionne trop objectivement notre niveau et notre position sociale dans le monde du golf.
Après 5 années de golf où j'ai performer en jouant souvent (je suis Hdcp 10) et où j'ai même gagner un tournoi de club en brut (dotations et article de journal associés), une expatriation puis un bébé plus tard, je dois assumer mon niveau qui ne reflète ce niveau.
J'ai du mal à accepter que mon corps et mon esprit ne me donne plus ce plaisir et cette jouissance qui m'emportait vers ce niveau golfique.
Je n'ai pas fait de compétitions depuis deux ans et je ne sais pas si je retouverai cette "grincha" qui me caractérisait.
Dois-je comme un sujet inanimé faire le deuil de cette utopie qui est mon graal golfique (jouer sous le par en compétiton), ou dois-je me battre avec mes armes (peu de temps de jeu pour s'entrainer, peu de parcours...) pour réussir ce pourquoi je pratique ce sport.
A bientôt
Amicalement
Antoine

Ayant connu diverses aventures avec mon swing au golf, il se trouve que je me retrouve un peu dans une situation comparable. Dois-je quand-même faire des compèts ou bien dois-je m'en préserver?
En fait, je n'ai pas encore la réponse. Ce que je voulais juste dire, c'est que, tant que je n'ai pas la réponse, je m'entraîne... En fait, je me dis : "si je n'ai pas la réponse, c'est que je ne suis pas prête à accepter les conséquences de mon niveau de jeu inférieur à ce qu'il était". Donc, je ne fait pas de compèt. A mon avis, quand ce sera le moment, ce sera que :
- soit j'accepterai d'obtenir un score moins bon que ce que j'ai déjà fait,
- soit je suis prête à faire une carte correcte / une performance.

Mais en tous les cas, il faut que je sois clair avec moi-même. Si je ne suis pas prête à accepter ce que je produis, alors, je ne m'y risque pas, car pour mon moral, c'est dévastateur. Et si au golf, on n'a pas le moral, alors...
Par contre, si je suis prête à être contente d'une "contreperformance sur le papier", qui est en fait une carte correcte ou une perf. sur le niveau actuel, alors, là, j'irai.
Bref, tout dépend de ma capacité à prendre la chose.

Quel est votre avis, sous cet angle?
Après, ce qui serait intéressant, c'est de savoir ce que les pros feraient en pareil situation, lorsqu'ils sont obligé de s'arrêter pour blessure, par exemple, ou autre.

Antoine P a écrit:Bonjour à tous,

Dans le cheminement complexe ...............................................................................................................................................................Dois-je comme un sujet inanimé faire le deuil de cette utopie qui est mon graal golfique (jouer sous le par en compétiton), ou dois-je me battre avec mes armes (peu de temps de jeu pour s'entrainer, peu de parcours...) pour réussir ce pourquoi je pratique ce sport.
A bientôt
Amicalement
Antoine

Il faut laisser les choses se représenter d'elles-mêmes à toi, naturellement, et ne pas se mettre de tension particulière. Une tension qui serait ici liée à un positionnement d'objectifs trop importants (à travers des compétitions) par rapport à un temps d'entraînement non suffisant.

On en parle bientôt puisque l'on va se voir pour un 18 trous prochainement.

Amitiés, Michel T

J'ai encore une question à 5 centimes d'euro..pour les pros ..et elle est un peu "bateau" j'en conviens.

Comment peut-on voir ou entrevoir qu' un joueur (élève) discipliné, courageux et attentif, enfin, bref, toutes les qualités d'un quidam studieux, a manifestement atteint son seuil de compétence golfique ?

C'est un peu tarte à la crème, mais ça m'intéresse beaucoup de savoir comment vous les pros vous vivez ça !

Au petit jeu, il n'y a pas de limite de progression, donc en terme de résultat, je ne vois jamais les limites d'une personne. Par contre là où je vois les limites c'est plus sur la vitesse, donc dans le physique (rapidité des muscles : une donnée assez stable) et dans la fréquence de sa pratique.

Si le joueur est "niquel chrome" comme tu dis et qu'il ne fait pas que du golf dans sa vie, il sera limité parce qu'il ne pratique pas suffisamment, çà c'est lui qui nous le dit en discutant.

Ensuite il y a toujours des coups nouveaux que l'on peut apprendre et tout le monde n'est pas capable de tout réaliser, cela se voit vite. On voit aussi la résistance mentale dans l'entrainement, dans la capacité d'adaptation, et dans le degré d'esprit compétitif.

Après, où peut-on toujours progresser, dans le petit jeu, et dans la stratégie. Mais aime t-on toujours passer des heures autour des greens, est-ce que cela correspond à la représentation du golf pour le joueur en question, qu'est ce qui est le plus fun pour lui....?

Je ne sais pas si cela répond à ta question ?

Michel FRIPPIAT a écrit: mais ça m'intéresse beaucoup de savoir comment vous les pros vous vivez ça !

Après dans le coaching, ou dans l'enseignement comment on le vit....bien, on se doit d'être transparent avec l'entraîné et capitaliser sur ce qu'il sait le mieux faire.

Si on sent que la personne n'est pas prête à tout entendre (bien que l'on ne fasse pas mouche à chaque fois....) on ne dit rien, et on essai de lui faire prendre conscience de son niveau en douceur...dans le but qu'elle attende du golf du plaisir....et pas forcément du "résultat" ou des "progrès magistraux".

Après chacun redirige ou pas son curseur...

J'ai longtemps hésité de mon côté à savoir comment faire. progresser en faisant les compet du dimanche ( trop chronophages pour moi ) avec évolution lente du Hcp n'est pas mon truc. Le plus facile pour moi est d'aller souvent au practice et faire des 9 trous par ci par là, encadré par un pro pour les fondamantaux.

Un jour, que je sens arriver, j'irai affronter en compet le niveau de jeu pour lequel j'ai travaillé tout ce temps ( un chiffre ), aprés, je saurai vite où je peux descenre ...ou pas !

Chacun doit s'organiser en fonction de son emploi du temps de ses objectifs et de ses motivations pour ^tre le plus efficace possible dans sa démarche.

Merci pour la réponse , Michel. Satisfait, je suis.

Je pense que pour augmenter le Hcp, il faut s'entrainer avec de bons exercices, des évaluations périodiques pour savoir où tu en es et faire des parcours pour te mettre en situation. Je parle de ma petite expérience d'un an ... Je fais pas mal de practice la semaine (surtout du petit jeu) et les fers courts au practice. (1/2h de cours par mois pour ne pas prendre de mauvais plis).Je fais que du parcours la week-end pour me mettre en situation et trouver des solutions. Je fais une croix sur les compét faute de temps, à mon grand regret.

Alors c'est clair que je suis 36 d'hcp ... Mais je joue régulièrement +8 à +11 sur des parcours avec des slopes corrects (131 à 138) en partant des blanches. Mais je suis comme toi, dès que je pourrai m'y mettre sérieusement et enchainer les compétitions dominicales, j'espère que je pourrai arriver à un niveau qui pourra me permettre de jouer les GP ...

En tout cas j'ai la même approche que toi ... Et je pense qu'on n'est pas forcément dans le faux !!!

je ne comprends pas comment on peut etre 36 en jouant +8 à +11

je crois que l'évolution de l'index en compétition n'est pas linéaire et proportionnelle à son niveau supposé. Je vois l'index plus comme une moyenne que comme un pic...

Tu ne vois pas comment on peut être 36 et jouer +8 ???
Bah donnes moi 3 week-ends par mois de libre et je te promets que je vais tâcher de réparer cette bizarrerie !!!!

Pas de temps libre pour jouer en compétition ... Donc forcément pour descendre c'est un peu compliqué.

Alors tu vas me dire à Paris y'a des compét en semaine ... Mais bon la semaine y'a les gamins et la famille. CQFD...

il est vrai qu'il est difficile de concilier vie professionnelle , familiale et golf !!

arnaud leroux a écrit:il est vrai qu'il est difficile de concilier vie professionnelle , familiale et golf !!

Tu choisis une profession libérale, tu trouves un hobbie à ta femme et voili voilou