Lève toi et swingue!.

J'ai eu souvent l'occasion de discuter avec Pierre Massard, nous avons beaucoup de points communs, et parfois, un simple regard valide notre ressenti.

Sportif de haut niveau (Pré-sélectionné JO en judo pour la Suisse), montagnard hors pair, il faisait partie de la catégorie de nombreux gens qui pensent qu'il ne peut rien leur arriver.
Lors d'une course en montagne pour une fois, ils avaient pris un guide , un pont de neige, et on se retrouve quelques mois après avec le pétard sur la tempe, j'appuie, j'appuie pas...heureusement, il n'était pas que judoka ou alpiniste, il était aussi golfeur...
Mais çà n'arrive qu'aux autres non?; pour lui désormais, le golf est devenu un ART MARTIAL.


https://www.youtube.com/watch?v=K8gMfb98Fmg&feature=youtu.be




http://handigolf.fr/pierre-massard-leve-toi-et-swingue/

http://www.levetoietswingue.com/#!lelivre/c1oc5

Enorme . On a presque honte de parler de nos "difficultés" techniques quotidiennes dans le golf ...

Minor swing a écrit:Enorme . On a presque honte de parler de nos "difficultés" techniques quotidiennes dans le golf ...

Pas du tout, la norme c'est d'aller bien, il n'y a pas de honte à çà.

Chaque golfeuse ou golfeur mène son combat contre le parcours, et surtout contre lui même.

Après, pour ceux ou celles qui se cherchent des excuses alors qu'ils ont toutes les bonnes cartes en main...

Merci de nous partager tout ca Patten. On est un gros cran plus haut là. Très gros.

quelle leçon de courage !

(le premier qui se plaint encore sur le forum après ça...)

Cela dit, ça routine est quand même peut-être un peu longue et son swing pas très académique
(humour second degré toussa évidemment, car un tel bonhomme ne cherche manifestement pas à ce qu'on se lamente sur son sort et c'est certainement le meilleur hommage qu'on peut lui rendre que de l'encourager à continuer à progresser comme il s'y emploie chaque minute de sa vie)

Merci de remettre les choses à leur place.

Je lisais récemment un article sur la résilience, et l'art des thérapeutes de soigner et d'aider tout en laissant de la place à la souffrance et à l'effort personnel, pas trop de compassion apparente donc, pour que le patient tire tout le bénéfice de ses efforts en sachant bien qu'il est de loin le premier artisan de son rétablissement.

Respect.

Markus! a écrit:

quelle leçon de courage !

(le premier qui se plaint encore sur le forum après ça...)

Cela dit, ça routine est quand même peut-être un peu longue et son swing pas très académique  
(humour second degré toussa évidemment, car un tel bonhomme ne cherche manifestement pas à ce qu'on se lamente sur son sort et c'est certainement le meilleur hommage qu'on peut lui rendre que de l'encourager à continuer à progresser comme il s'y emploie chaque minute de sa vie)

Sans parler du chariot sur le green

Super son swing .... Soit disant on ne peut pas pas swinguer avec les bras .

Rea a écrit:Super son swing .... Soit disant on ne peut pas swinguer avec les bras .

L'an dernier, par 2 fois, j'ai testé le paragolfer en Avril à Miramas (Droopy était là    ), et à Montpellier Massane en Novembre.

Lorsque les jambes sont encore "vivantes", c'est très compliqué de ne jouer qu'avec les bras en effet, mais lorsqu'on a pigé 2-3 trucs, çà le fait.
Jusque là, je pensais savoir ce qu'était le release, en Novembre, avec les jambes sanglées, j'ai réellement ressenti cette libération qui fait toute la différence lors d'un swing, c'est juste magique.
À Massane, c'était dans le cadre d'un pro-am organisé par le Lion's de Montpellier, quelques pros ont essayé le paragolfer, il faut bien entendu un certain nombre de "bouses" pour arriver à lever une balle, mais au bout d'un certain temps, tous sont arrivés à la même réflexion que Réa, on peut jouer qu'avec les bras.
Puis on a vu des drives passer allègrement les 200m, et on a vu des pros ne pas en lever une.
Réa, tu as dû croiser Christophe B au CFCD l'an dernier.
Christophe était militaire, et est devenu paraplégique en opération, il joue vraiment très bien, et le Normand Jean-Marie R est souvent sélectionné en équipe de France A pour des Open, Christophe aussi du reste...(peut-être que les stagiaires du Médoc l'ont croisé la semaine dernière, c'est son fief).
Là où ils m’épatent aussi, c'est de les voir descendre dans les bunkers.
On est comme un centaure là dessus, le corps dans le vide.
Pour ceux qui connaissent, j'ai vu J-M descendre à fond les ballons le 10 de Vire la Dathée, çà calme,  ,le joystick qui sert à diriger l'engin doit faire 4cm de haut,le débattement en tous sens doit être de 1 ou 2 cm afin de s'aligner précisément et rapidement, la roue directrice étant à l'arrière, un faux mouvement, et la roue a tourné de 90°.
Un bel engin qui hélas coûte très cher (çà passe les 24-25000€), et en France (même en Suisse, la preuve   ) , si on a pas une association pour financer le bidule, bin c'est pas de jambes, pas de golf.  

Folgan a écrit:Merci de remettre les choses à leur place.

Je lisais récemment un article sur la résilience, et l'art des thérapeutes de soigner et d'aider tout en laissant de la place à la souffrance et à l'effort personnel, pas trop de compassion apparente donc, pour que le patient tire tout le bénéfice de ses efforts en sachant bien qu'il est de loin le premier artisan de son rétablissement.

Respect.

Je ne peux pas dire mieux