Des re-révélations ...

Rappel du premier message :

Bon j'ai refait 18 trous le WE dernier.

C'était cool (scramble), pas d'enjeu.
J'avais arrété car trop de douleurs articulaires notamment aux poignets.
Bilan de ce 18 trou; même si on est reparti les bras chargés de cadeaux (2eme en brut), j'ai pris aucun plaisir, et à part rentrer 4 ficelles pour birdie, j'ai pas mis un stroke. C'est simple, on a du prendre 2 de mes drives, et 1 seule de mes attaques de green. Tout le reste, c'était les balles de mon gamin... Comme d'hab, aucun petit jeu.

Depuis, il y a eu un WE de 4 jours, et je me suis entrainé tous les jours.
Je connaissais le problème depuis un pro-am fin d'été dernier, où le pro m'avait clairement dit que je n'avais aucun appui. J'avançais en m'effrondrant, des fois sans rétracter les bras (gratte qui nique les poginets), des fois en rétractant les bras (topon qui nique les poignets).

Grand jeu
Je me suis entrainé avec un seul objectif, posture dynamique, et appuis. Donc j'ai beaucoup pensé à LJ, (tirer les omoplates, rétroversion du bassin, dos plat, nuque suspendue), beaucoup pensé à Michel (des appuis de boxer, des pieds en béton, des mollets et des cuisses en tension).
Le résultat est sans appel. De bonnes balles, beaucoup moins de dispersion, des frappes franches qui claquent.
C'est la bonne nouvelle. La mauvaise, c'est que soit j'ai tellement perdu l'habiture de la faire, soit j'ai juste perdu mon physique, mais cela m'épuise vraiment.

petit jeu
Idem, un seul objectif: épaules connectés, dos plat, jambes quasi tendues pour être sûr que cela ne s'effondre pas, mains légères, montée, puis traverser en engageant/tournant le corps. Montée avec le buste qui tourner, revenir avec le corps.
J'ai li'mpression d'être robocop, mais au moins, presque plus de gratasses ou topons.

Tout cela n'est pas nouveau. Mais j'ai bien remis le doigt dessus ce we.
Cela rejoint une discussion que j'ai eu avec le coach de mes fils. Je lui demandé de "simplifier" un peu le swing de l'un (un peu large, trop de recherche d'élan à mon goût), et "sécuriser" le swing de l'autre (bien, compact et rythmé, mais parfois un peu écrasé), et sa réponse à été de me dire qu'ils avaient un peu atteint leurs limites par rapport à leur physique. Pour aller plus loin, il leur faudrait un peu de gainage musculaire, d'abdos...
Bah moi, pareil. Je pense que mon golf re-naîtra quand j'aurai repris possession d'une certaine tonicité, maîtrise des appuis...

Folgan a écrit:

greg a écrit:

Christophe a écrit:... je suis lent sur le green...

...Ton cerveau a juste pris 2 infos: une ligne approximative, et une distance...

Est ce que la clef est dans le terme "approximative". D'après PZ ou autre méthode, y a-t-il une durée min ou max pour prendre les infos ?

en deça du min : trop imprécis
au delà : le doute s'installe

???

Pardon, je me rends compte que c'est pas facile d'expliquer le truc.

Quand je dis ligne approximative, c'est qu'il n'y a pas de lecture de green. D'où idéalement, le fait de le faire sur un PG plat ou déjà bien connu sur ses pentes.
Là, l'idée c'est vraiment:
- tu es à côté de ta balle,
- quelqu'un te dit, "le trou n"6" derrière toi.
- tu te retournes, tu vois le trou 6, il est à 15 ou 20m.
- tu prends une ligne (donc nécessairement approx, la droite vers le trou, en fait) 3 sec
- tu te positionnes, vite, 3 sec
- tu reregardes le trou, vite, 2 sec
- tu puttes; 2s

Sur cet exercice, tu es vraiment dans de l'appréciation de distance, et de la gestion "automatique", "naturelle", de distance.
C'est bluffant. Tu viens mourir au trou. En distance, à tout le moins.

En enchainant tout bien, tu peux vraiment le faire en moins de 10 secondes, sans pour autant avoir l'impression de te stresser. Tu te positionnes correctement, tu joues dans ton tempo....

greg a écrit:Bon, j'ai toujours pas mis les pieds sur un parcours, mais j'ai fait 2h30 d'entrainement dimanche.
1h de grand jeu, 45 min de wedging à 10-20-30-40-50m, et 45 min de petit jeu (chip).
...

Tant qu'à bien faire, tu peux donc continuer sur ta lancée et faire du wedging comme Jordan S.
30, 40, 50, 60, 70, 80 yds en variant les hauteurs (4 : low, medium, high, super-high)

jmtiger3 a écrit:

greg a écrit:Bon, j'ai toujours pas mis les pieds sur un parcours, mais j'ai fait 2h30 d'entrainement dimanche.
1h de grand jeu, 45 min de wedging à 10-20-30-40-50m, et 45 min de petit jeu (chip).
...

Tant qu'à bien faire, tu peux donc continuer sur ta lancée et faire du wedging comme Jordan S.
30, 40, 50, 60, 70, 80 yds en variant les hauteurs (4 : low, medium, high, super-high)

Effectivement.

Cela étant, je suis déjà content de wedger sans trop gratter ou toper, donc on va se laisser un peu de temps pour jouer sur la hauteur de trajectoire.
Ce que je n'ai jamais été capable de faire, dans tous les cas, même au top de mes capacités de jeu.

greg a écrit:
Cela étant, je suis déjà content de wedger sans trop gratter ou toper, donc on va se laisser un peu de temps pour jouer sur la hauteur de trajectoire.
Ce que je n'ai jamais été capable de faire, dans tous les cas, même au top de mes capacités de jeu.

C'est justement aussi en faisant tout ça que tu amélioreras tes capacités à wedger ton coup "standard" (ie . ton "sans trop gratter, sans trop toper", ...)! Tu t'entraines à comprendre le geste, tes sensations et ton cerveau travaille plus en profondeur en changeant à chaque fois. Tu le forces à tout réorganiser à chaque coup. L'apprentissage est plus rapide.

greg a écrit:

Christophe a écrit:ok à essayer surtout que je suis lent sur le green. A voir.

C'est pas un exercice pour apprendre à putter vite.
C'est (en tous cas, comme moi je le pratique) plus un exercice de "lacher prise" et de "se faire confiance" sur la gestion de la distance. Tu laisses faire ton corps. Ton cerveau a juste pris 2 infos: une ligne approximative, et une distance, en 3-4 secondes, puis ton corps se positionne et exécute, en 3-4 secondes.

Et tu joues ainsi en amplitude PZ, juste en laissant la gravité agir une fois le putter en fin de montée ?

J'ai du mal à le dire et à l'écrire, car pour moi il n'y a pas un jeu amplitude PZ, et un autre jeu XYZ. Il n'y a qu'une façon de putter. Mais oui, je le fais en amplitude PZ.
Je regarde rapidement la distance, et je "laisse faire", c'est à dire que je laisse instinctivement mon cerveau décider de l'amplitude. Et je putte normalement.